Jeux vidéos – La plateforme Kickstarter est toujours sur de bons rails…

Publié le 09 avril 2013 par Monartiste

(…)et financent toujours des projets créatifs et intéressants selon le fondateur de Portalarium et le créateur d’Ultima Richard Garriott

Alors que certains attendent ou même « espèrent » la chute de Kickstarter (pour pouvoir dire, je vous l’avais bien dit …), Richard Garriott reste confiant, la plateforme de crowdfunding reste une voie concrète et viable pour financer des jeux vidéos, si ceux-ci respectent certains critères.

On a pu  constater un certains nombres d’échecs douloureux, citons notamment : the Oliver Twin’s Dizzy Returns », « Brenda Braithwaite » et « Tom Hall’s Shaker ». Par contre, pour Richard Garriott, tout va bien, la campagne menée pour financer son nouveau jeu Ultima, successeur du célèbre  « Shroud Of The Avatar »  a été couronné de succès, elle s’est conclue avec une cagnotte de  1, 488 million de dollars et 19 200 contributeurs pour un objectif initial de 1 million de dollars. Il partage ici son avis et son analyse intéressante.

Screen shot de S.O.T.A

« Quoi que vous fassiez lorsque vous sollicitez le soutien financier des internautes, vous allez toujours rencontrer des problèmes » et il poursuit nous avons discuté et réfléchi lors des six derniers mois sur le développement de la version démo et de la façon dont nous allions poursuivre l’utilisation de la plateforme Kickstarter. Chaque année, l’on peut dire qu’il y a autant de vraies belles surprises, de réussites attendus, qu’enfin d’échecs cuisants surprenants. »

Richard Garriott révèle qu’avant de promouvoir et défendre l’intérêt du passage par Kickstarter,  sa société Portalarium a travaillé avec Chris Roberts pour obtenir une étude détaillé de sa dernière campagne à succès, qui a rassemblé 6 millions de dollars pour son jeu « Star Citizen ».

Grâce à cela, Richard Garriott pense avoir identifié les facteurs clés pour assurer le succès sur le long terme sur la plateforme Kickstarter.

« Vous devez montrer que vous et le contributeur aller faire du chemin ensemble. Vous devez prouver votre engagement et votre volonté de partager, et de les voir s’impliquer dans la relation.

Ne pas hésiter à continuer à rassembler des fonds et à prévendre son jeu sur son propre site

Je pense que les succès ont ce point commun et moi je suis prêt à le reproduire. Le succès de Chris Roberts a été marqué également par la seconde campagne qui s’est déroulé sur le site officiel de Star Citizen, quelque chose que Richard Garriott a copié pour réaliser une campagne similaire.

Ainsi si la campagne pousse les internautes à aller sur Kickstarter. Lorsque celle-ci sera terminée, la collecte pourra continuer en marge de celle-ci sur le site du jeu.

D’après Richard Garriot : « Kickstarter vous permet de rentrer dans un cadre, et vous offrez des contreparties relativement définis, dont les internautes sont habitués. Mais avec votre propre site, vous pouvez envisager d’autres types de contreparties, vous avez beaucoup plus de libertés, si quelqu’un souhaite un bout de tissu, vous pouvez l’offrir. Un site propre offre plus de choix et permet à la fois de cibler et de proposer tous les moyens de participation aux éventuels contributeurs ou investisseurs. »
Ce qui  peut apparaître judicieux pour l’entrepreneur, a été très mal perçu par les internautes, quel que soit le forum, la décision de Richard Garriott de détourner le principe premier du financement participatif a, attiré les foudres de ceux qui le voient assez connu et suffisamment soutenu pour ne pas avoir besoin d’argent supplémentaire pour financer le développement de son jeu. De toute évidence, les plus de 10.000 contributeurs et/ ou ambassadeurs sur Kickstarter ne le soutiendront pas, alors qu’est-ce que le premier concerné peut dire sur le sujet?

Il fait part de ses souvenirs «  quand je repense aux jeux que j’ai développé tout au long de ma carrière, ce sont les jeux que j’ai développé après la vente d’une entreprise et où j’ai eu de nouveaux patrons qui ont été les plus problématiques. Ultima VIII est le jeu que j’ai créé juste après la vente d’Origin pour EA et j’ai eu beaucoup de pression pour l’envoyer dans les délais, d’autant plus que l’expédition a été complexe.

La situation a été la même avec Tabula Rasa, c’est alors que nous avions vendu destination Games à NCsoft que tout à coup nous avons eu de recommandations et commentaires supplémentaires sur la façon nous devions remanier le jeu pour s’assurer qu’il puisse être vendu en Asie ainsi qu’aux Etats-Unis.  Cela nous a couté beaucoup en terme de réputation, de temps et d’argent pour répondre à toutes ses demandes.

Nous souhaitons réellement établir une relations plus forte avec les joueurs et les investisseurs  avant d’aller le vendre aux distributeurs ou éditeurs.

Librement traduit 

Source : http://www.edge-online.com/news/kickstarter-fatigue-a-myth-says-richard-garriott/