Gainsbourg, vie héroïque de Joann Sfar

Par Labibdadi

La subversion peut-elle être constructive? C’est la question que je me pose après avoir parcouru une partie de l’œuvre de cet auteur, constituée de quelques BD, d’un film d’animation Le chat du rabbin, et finalement du film dont il est question ici, Gainsbourg, une vue héroïque.

Avec toujours le même humour décalé, et des personnages complètement barjos, avec cet touche de Joann Sfar, son univers de bande dessiné qu’il a magnifiquement inséré dans le film, à la fois dans les images et dans l’histoire du film. Je pense que le personnage historique de Serge Gainsbourg et son univers artistique et personnel, son côté autodestructeur ont été propice et d’une grande source d’inspiration pour l’élaboration de ce film. Bien sur, pour la musique, on allait pas chercher midi à quatorze heures, le film racontant le processus de création de Gainsbarre, c’est l’occasion de découvrir (ou de réviser ses classiques!)

Joann Sfar vient de s’essayer à l’écriture romanesque, et avec brio si l’on se refaire à l’avis de François Brusnel dans La Grande Librairie sur France 5.  Son roman L’Eternel est paru chez Albin Michel. Qui m’aime me l’offre. Chez moi, je ne trouverai jamais.


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