Oblivion

Par Bigreblog

Un bonjour à tous ceux et celles qui me lisent aujourd’hui.

Alors, en ce beau jour d’avril, voici qu’arrive ma review d’un film qui déchaine les avis les plus partagés.

Dans mon cas, je n’ai rien à redire. Ou si peu…

Oblivion est juste un chef-d’oeuvre de science-fiction, du genre qu’on voit trop peu de nos jours où le cinéma est envahi d’écrans verts et de scénarios tout juste bons à ramener des sous dans la poche des producteurs.

Avant même que la séance ne commence, le cinéma présente l’affiche du film. Et là, en petit mais assez grand pour être lu par cette cinéphile du premier rang (ben, moi, oui), pouvait être déchiffré ceci: « Par le réalisateur de TRON Legacy, par les producteurs de Rise of the Planet of the Apes« . Je savais. Visuellement, ça allait être impeccable, scénaristiquement, pareil. Parce que pas de James Franco au générique.

Bien que l’intrigue se mette en place lentement, on ne s’ennuie pas aux côtés de Jack et Vica, les deux seuls rescapés de la guerre entre Humains et Chacals, des extraterrestres qui ont fait sauter la Lune et ainsi déréglé la dynamique de notre planète bleue.

Jack a des souvenirs qui lui remontent à l’esprit. Des souvenirs d’une femme avec qui il visite l’Empire State Building, une femme qu’il sait aimer et que pourtant il ne reconnait pas. Vica, elle, est pétrie de bonnes intentions, et persuadée que la cause qu’elle sert est la meilleure.

La Terre est sensée être radioactive et inhabitable, sauf aux alentours de Manhattan. L’Océan Atlantique est pompé par de gigantesques plate-formes qui transforment l’eau de mer en combustible. Et là, au-dessus de l’atmosphère, le Tet, short for Tetraèdre, la base de contrôle. Lorsque Jack et Vica auront terminé leur mission, ils partiront rejoindre les autres humains sur la colonie formée sur Titan, la lune de Saturne.

Sauf que…

Sauf que Jack tombe sur la femme qui le hante, lui sauve la vie, et apprend du même coup qu’elle est son épouse et que tout ce qu’il croyait être sa réalité n’est qu’un mensonge. Et que les Chacals sont en fait des rescapés humains, qui tentent à tout prix de faire sauter le Tet, véritable envahisseur…

Le seul défaut du scénario, c’est cette histoire de clones. Qui du même coup permet à Jack de survivre someway, mais qui n’est pas assez aboutie à mon gout. Seul défaut donc.

Visuellement, strictement rien à redire. C’est hallucinant. Tout parait tellement réel que c’est à se défoncer la tête par terre. Tout, de la Terre dévastée au cadavre de la Lune en passant par le Techoptère (j’en veux un, sérieusement), est à couper le souffle.

Et la musique… Quand on connait le réalisateur… Pas du Daft Punk, mais on en revient aux bases de TRON quand même. Des bons cuivres qui pètent bien dans la tronche et une musique de fond délicieusement futuriste.

Finalement, je n’ai rien compris aux critiques. J’ai adoré. Mais c’est peut-être aussi l’effet Tom Cruise en combi moulante et aux Ray-ban de Maverick à peine dissimulées.

Et je ferai ici un petit coucou à mon Kingslayer préféré, toujours aussi mal coiffé et mal rasé. Hello Jaime!

Where’s my Brienne, muthafucka?

Bref, les chatons, filez, et que je ne vous revoie plus avant que vous n’ayez vu ce petit bijou. A cent mille lieues de son grand frère seulement visible au cinéma (on peut dire ce qu’on veut, mais TRON, au cinéma, ça m’en a foutu plein la gueule). Allez, zou!

Note:9,5/10  (scénario: 9/10 (on y était presque, pourtant!)jeu: 9/10BO: 10/10 (miam!)science-fiction: 10/10 (seriously flawless))

Well, hello to you too, Morgan…