Quand le journalisme s'effondre sur la Syrie

Publié le 11 avril 2013 par Sergeuleski

   Il est dit que la moitié de la population syrienne soutient Bachar Al-Assad. Or, seuls les rebelles ont la parole ; et seule cette parole retient l'attention des journalistes occidentaux.

Indépendamment de ce qu'on peut penser de la nature du régime syrien, comment peut-on accepter un tel parti-pris qui, à coup sûr, nous éloigne d'une quelconque compréhension d'une réalité forcément composite ?

Comment les médias peuvent-ils preuve d'un tel parti-pris semaine après semaine ?

Qu'est-ce à dire ?

S'agit-il d'incompétence ? Ou bien... ce parti-pris cacherait des allégeances que nous lecteurs n'avons aucune raison d'encourager ?

Est-ce que tous les journalistes de toutes les rédactions sont unis derrière ce qu'il faut bien nommer "fiasco journalistique" ?

   Car, notre compréhension de la Syrie d'ici cinq ans, n'est-ce pas aujourd'hui qu'elle trouve et prend sa source ?

   Mais alors... comment nous, lecteurs pouvons-nous accepter un tel parti-pris ? Alors que rien ne nous y oblige ! Car enfin... n'est-ce pas tout un pan du métier de journaliste qui s'effondre sur la Syrie ?

Comment à l'avenir faire confiance à tous ces médias ? Sur quels sujets ?

  

   Conférence à Genève, sous haute surveillance : une journaliste russe entourée de Syriens francophones qui exigent le départ de toutes les troupes étrangères du sol syrien, désespérés à l'idée de voir leur Pays détruit tel l'Irak ou la Libye.


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