Critiques Séries : Da Vinci's Demons. Saison 1. Pilot.

Publié le 12 avril 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

Da Vinci's Demons // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Quand j'ai découvert la bande annonce de Da Vinci's Demons, je me suis attendu au pire. D'autant plus que l'on doit Da Vinci's Demons au créateur de FlashForward qui a déjà travaillé sur Blade (dont il a écrit les trois volets et développé la série dérivée) et accessoirement sur la trilogie de Batman de Nolan. Un CV intéressant quoi qu'un peu flippant sur les bords. Il n'a pas réalisé grand chose (sauf le dernier volet de la saga de Blade). Bref, la formule avait plus ou moins tout pour me déplaire. Mais finalement je n'ai pas trouvé ça aussi mauvais que prévu. Et croyez moi, j'en suis le premier à m'en étonner. D'ailleurs, ce que j'ai bien aimé dans ce premier épisode c'est tout d'abord le fait que cette histoire, bien que très éparse pour le moment, nous réserve quelques jolis tours et surtout une sorte de début d'aventure. On retrouve une sorte de côté très Jules Vernien dans Da Vinci's Demons, mais avec l'esprit sombre de David S. Goyer (le créateur de la série), ce côté roman graphique. C'est un pot pourri de la carrière du créateur et je n'a pas trouvé ça aussi mal foutu que je ne laissais penser plus ou moins les premières images.
L'histoire secrète, et revisitée, de la jeunesse trépidante du plus grand génie de tous les temps, à l'époque de la Renaissance, à Florence. Brillant et passionné, à 25 ans, de Vinci est un épéiste, un artiste, un inventeur, un amant, un rêveur et un idéaliste. Cet esprit libre à l'intelligence et au talent quasi surhumains, éprouve des difficultés à vivre avec sa propre réalité et notion du temps. Il ne commence pas qu'à percevoir le futur, mais à le créer.
Alors oui, il y a des choses ridicules, des passages un peu ennuyeux, et quelques idées merdiques, mais le tout est assez fluide finalement. Je n'ai pas perdu mon temps (ou en tout cas ce n'est pas l'impression qui est ressortie de ce premier épisode). Il pose les bases de façon assez efficace de ce que sera la série par la suite. Entre la quête de Leonardo, ses histoires d'amour (dont celle qui nait avec cette charmante jeune fille qu'il n'a pourtant pas le droit de séduire), quelques effets de style et un humour certes timide mais intéressant, le tout m'a laissé une impression agréable. De plus, les fonds verts n'étaient pas aussi catastrophiques que dans une série d'ABC du coup, je pense que l'on peut dire plus ou moins que l'on est sauvé. Tom Riley, que j'avais pu voir dans la série Monroe se retrouve ici dans la peau du héros de Da Vinci's Demons. Un rôle ambitieux à qui il offre un peu de charme et de charisme (j'ai bien aimé certains moments joyeux du film comme celui où il parvient à faire voler quelqu'un dans les airs).
Mine de rien, les choses ne sont pas si mauvaises que ça non plus derrière cette sorte de conspiration qui se cache au fond de la monarchie. Cette partie de l'épisode ne manque pas de rebondissements (notamment au début de l'épisode qui enchaine les morts, les révélations curieuses et les mystères). Cela aurait pu être un peu mieux écrit, c'est certain, mais l'on retrouve déjà les éléments des prémices de l'histoire. Dans le genre 'fausse histoire vraie", j'avais détesté le film sur Abraham Lincoln qui aurait été chasseur de vampires par le passé. Mais j'aime bien cette relecture du passé de Leonardo Da Vinci. Qu'attendre de plus si ce n'est de s'amuser un peu plus ? Je serais donc présent pour les prochains épisodes car mine de rien, ça m'a donné envie de voir la suite. Les défauts (car il y en a pas mal aussi) peuvent être corrigés rapidement et facilement avec un peu de bonne volonté. Et j'aime tellement le mélange que je ne pouvais pas passer à côté.
Note : 5.5/10. En bref, un premier épisode bien moins mauvais que je n'aurais pu le croire avec les premières images. C'est curieusement intéressant et parfois même passionnant. La suite mérite à mon avis d'être vue afin de juger vraiment de l'oeuvre. A suivre...