Juste suivre la saison, et sa nouvelle décision de mettre du soleild dans son agenda du jour, attendre à la terrasse du café, regarder la rue, voici mon programme.
Simplement contemplatif, avec un chocolat viennois, deux croissants, un portable éteint dans ma poche de veste, un livret de feuilles pour noter l'air du temps, les discussions des autres tables, du moins les anecdotes qui deviendront des inspirations pour des portraits de femmes, des silhouettes dans la rue, un doigt de voyeurisme et surtout une analyse de la mode, de votre caractère du jour, de votre tempérament.
Soleil qui réchauffe dès le matin les trottoirs, pour laisser passer une belle très pressée, qui court sur le macadam, entre les voitures vers la station de métro, entre ses bottes de cuir, ses jambes avec un presque bronzage, un tgrench court sur une robe jaune, un soleil dans la rue.
Bronzage réel, bronzage maquillage, bronzage avec un fin collant ? nous ne saurons pas. Les gambettes défilent souvent blanches, maissi heureuses et fières de sentir la chaleur du jour qui se lève. Elles passent, s'arrêtent, attendent une amie, repartent, téléphonent pour la plupart, tant de choses à dire dès le matin. Une nounou à appeler, un mari à cajoler, un amant à charmer, ou un simple patron à avertir.
Des étudiantes s'intallent sur le gazon du parc, d'autres flânent le le long des vitrines, des sandales jouent les religieuses en chocolat, créant l'envie d'être dévorer, d'être acquises au plus vite. Les rayons rappelent qu'elles ont oublié leurs lunettes de soleil. L'air est frais, l'air est différent, les oiseaux chantent, sont amoureux.
Le printemps est là, profitons-en, je vous regarde et j'écris.
Nylonement