Néon & ses tabous

Publié le 14 avril 2013 par Laptitebulledelo @PtiteBulledElo
Hello sweeties! 
Vous allez bien? :) Aujourd'hui, je vais vous parler d'une magazine que j'aime beaucoup, très (im)pertinent et traitant de choses très originales, comme à son habitude : Néon! Cela fait un an que le magazine existe et vraiment, je pense qu'il a trouvé sa place, car aucun autre ne lui ressemble. Il s'adresse à tout le monde, filles comme garçons et même si les articles sont trèèèèès longs (je mets 10 fois plus de temps à lire un Néon qu'un Grazia), ils sont souvent hyper instructifs. Donc, voilà, encore un numéro que j'ai apprécié, et dont je vais vous parler tout de suite! :) 

Commençons avec les articles un peu psycho :-) 
Et tout d'abord à la question à laquelle des lecteurs ont répondu : "Quel a été ton pire râteau?" :-)  On y trouve des récits assez drôles comme le gars qui répond juste "non" quand Sabine s'est approchée de lui pour l'embrasser ou encore cet autre qui n'a pas voulu monter chez Marion après une bonne soirée parce qu'il n'avait pas sa brosse à dents :-). Ou la fille qui a répondu à Sébastien qu'il avait l'air con avec son smartphone ^^ Et vous, des râteaux dans ce genre? :-) 
As usual, on a aussi les savoirs inutiles toujours aussi instructifs :-). A partir de maintenant, vous saurez qu'Elvis était ceinture noire de karaté et que la bouse de vache chauffée à une odeur de vanille, oui oui:-) Pas facile à caser dans une conversation mais sympa à savoir :-) 
Sinon, le thème central de ce numéro sont les tabous amoureux, les tabous que l'on peut avoir dans notre société en termes de sexualité notamment. On y parle masturbation (et le fait que tout le monde le fasse mais a honte de le dire), la bisexualité, la virginité à près de trente ans, aimer quelqu'un de sa famille, l'amour pour les personnes handicapées et même le fait que l'on puisse ne jamais avoir envie de sexe. C'est assez intéressant et on a aussi un petit test pour savoir si on a beaucoup de tabous et un petit panorama des tabous ou des choses acceptées dans les autres pays, qui peuvent nous choquer en France, comme les images fortement suggestives de garçons et filles prépubères dont les Japonais raffolent mais qui sont vues comme de la pornographie enfantine ici, ou le fait que la zoophilie soit autorisée en Allemagne (même si la loi est en train de changer) mais la sodomie interdite au Canada. Mon Dieu, je me demande quels tarés que je vais attirer sur mon blog avec les mots que je viens d'insérer dans ce paragraphe...



J'ai également aimé l'article sur les cicatrices: 5 personnes ont accepté de dévoiler leur histoire et une partie d'elles mêmes, via une cicatrice, vestige d'un accident traumatisant mais qui est vectrice d'identité.. On retrouve par exemple Maureen qui a une grande cicatrice au front suite à un accident de voiture au Maroc, Marina qui a eu la joue arrachée par un chien quand elle a eu 2 ans et qui a été remplacée par un morceau de sa cuisse ou encore l'horrible supplice infligé à Rêverien, tutsi qui a eu  le bras et le nez coupé lors du génocide rwandais avant de voir sa famille massacrée, et qui a échappé à l'incendie de sa maison pour passer ensuite 3 jours à agoniser avant d'être secouru par la Croix Rouge. Son récit m'a d'ailleurs émue aux larmes alors que je le lisais dans le métro... En tout cas, tous veulent garder ses cicatrices qui leur rappellent leur parcours, les épreuves qu'ils ont traversé. Moi, je n'ai pas beaucoup de cicatrices, hormis une sous le menton, vestige d'une chute en balançoire à 3 ans. Je lme souviens de l'énorme pansement que je portais à l'époque ! Et vous ? la question n'est pas si vous vous souvenez de mon pansement, hein
Et enfin, autre dossier assez psycho, "Ma famille est-elle normale?". Il y est question de la relation que l'on a avec ses parents qui est souvent difficile, mais aussi avec la famille de son chéri, qui n'est pas forcément évidente non plus! On nous donne aussi des raisons pour s'éloigner de sa famille (pour se réaliser, s'émanciper) et pour y revenir. Le tout est illustré par de petits témoignages de lecteurs concernant leur famille, évalués de 1 à 10 sur l'échelle du bizarre qui sont assez drôles (la belle maman qui dit à son gendre que la salle de concert de 200 personnes dans laquelle ils sont ne suffirait pas pour réunir tous ses ex) ou carrément flippants (la belle famille qui adore parler de caca ou le père biologique qui annonce la nouvelle et son existence à sa fille sur Facebook)!

Et sinon, coté mode, on a une jolie sélection shopping pour les beaux jours, pour filles et garçons avec des prix allant de 14 à 230 euros, avec des  chapeaux de paille, des shorts, des jupettes, des robes et des sandales ainsi que des tee shirts.


Passons aux articles plus actu :-) 
Tout d'abord , Néon nous parle du conflit entre la charia et les punks en Indonésie: en effet, la prétendue vie dissolue (musique, alcool) et le style vestimentaire et capillaire de ces musiciens ne sont pas au goût des intégristes religieux. Les artistes et participants des concerts punks organisés sont arrêtés et placés quelques jours en camp de "rééducation" dans lesquels on, entre autres, leur coupe les cheveux et leur faire lire le Coran. Il faut dire que l'Indonésie et notamment la ville d'Aceh dont il est question ne rigole pas avec ça! Ils chassent les punks donc, mais interdisent aussi l'alcool et fouettent les homosexuels et les "couples illégitimes" en public. Il y a également une police religieuse qui "verbalise" les tenues indécentes et les rapprochements hommes femmes dans la rue. Mais malgré ses difficultés, Yudi et sa bande de punks (que l'on suit dans l'article) ne veulent pas partir car au moins, ils se sentent différents et résistants là bas alors que dans les pays plus libres, ils se fondent plus facilement dans la masse.
Plus étrange, on nous dit aussi qu'àPuerto Berrio, les gens adoptent des morts: en effet, cette ville colombienne est bordée par le Magdalena qui charrie des cadavres toute l'année, la faute à des règlements de compte mafieux en amont du fleuve, et les habitants ont eu l'idée de repêcher des cadavres non identifiés pour en faire leur grigri. Ils leur donnent une tombe, les honorent, en échange de quoi l'esprit du défunt les aide, leur accordent des faveurs, un peu comme une divinité. Il y a même des guerres car un cadavre peut être honoré par deux personnes qui l'ont toutes deux choisi, mais ne sont pas prêteuses. D'autant plus que les familles de ses victimes commencent à les chercher! et retrouver qui "appartient à qui" alors que les habitants de Puerto Berrio se les sont appropriés en les renommant peut être un casse tête sans nom...
Vers la fin du magazine, on nous parle également d'une invention assez révolutionnaire: les impressions en 3D. Cela permet de créer des objets, un peu comme une imprimante ou une photocopieuse, en résine. Il est possible d'en trouver dans ce que l'on appelle les Fab Lab, ouverts au public mais aussi chez soi, avec les premières imprimantes pour particuliers qui débarquent, pour 400 euros. Le journaliste fait l'analogie avec l'invention de l'ordinateur, dont on ne pensait pas qu'elle serait si révolutionnaire au départ. Et si, dans 30 ans, on imprimait tous ses objets comme un imprime un mail, simplement en les choisissant parmi mes modèles d'objets à imprimer, ou en créant nos propres modèles?



Il est également question d'une tendance qui fait de plus en plus d'adeptes: le couchsurfing. Comme je vous le disais là, il s'agit de voyager en s'invitant chez des gens qui se sont inscrits sur des sites dédies  sans dépenser un sou! Dans l'article, Marie et Élodie nous racontent leur périple au Moyen Orient, de la Jordanie à Israël, en passant par la Cisjordanie. Elles nous parlent de leurs galères (les hôtes parfois étranges, les rabatteurs, ceux qui se désistent au dernier moment mais leur trouve un toit quand même, la tourista...) mais surtout du fait que le couchsurfing leur permet de partager le quotidien des habitants, de discuter avec eux et de faire vraiment connaissance. Il est également beaucoup question de la situation géopolitique dans la région et le passage vers la Cisjordanie en mentant aux douaniers sur leur destination a marqué nos deux routardes! Elles passent de rencontres en rencontres, apprennent plein de choses, aident parfois leurs hôtes au potager ou pour la cuisine, et ressortent grandies de cette expérience :-) Vous le feriez vous, de recevoir des étrangers chez vous ou bien de vous rendre chez eux? En sachant pour ce faire, il faut jeter jeter un oeil sur les sites consacrés, qui répertorient hôtes et voyageurs, lesquels sont notés et reçoivent les avis des personnes qui ont eu affaire à elles. Il faut donc privilégier les avis positifs et se doter d'une bonne réputation si on veut être reçu ou recevoir en couchsurfing :-)
Et enfin j'ai beaucoup aimé l'article sur ces gens qui cherchent les décors de film et prennent des photos ayant exactement le même angle de vue que la scène du film en question. Outre les studios d'Universal qui permettent de voir le décor de Desperate par exemple (en sachant que Wisteria Laine a aussi servi de décor à Buffy ahem), il est aussi possible de visiter la planète Tatooine de Star Wars dans le désert de Tataouine en Tunisie ou bien de rejouer la scène de Men In Black II dans la gare Grand Central Terminal de New York :-)  Néon nous présente quelques uns de ses passionnés de décors de films comme Hervé Attia qui en a fait une chaîne YouTube. J'aime bien personnellement, ça doit être si cool de marcher là où ont marché de grands acteurs ou simplement nos acteurs préférés :-) 

Et enfin, coté stars,
on retrouve l'acteur Félix Moati qui nous parle de tous les sujets traités dans ce numéro de Néon, son pire râteau, les plateaux de tournage, les tabous, sa famille, ses cicatrices, le tout avec beaucoup d'humour et de second degré, un brin déjanté :-)

Et voilà! Vous aussi, vous aimez Néon? Si le coeur vous en dit, vous pouvez retrouver tous mes billets sur ce mag par ici :) Je vous fais des bisous!