Eros dans l'Antiquité

Par Richard Le Menn

Photographie : « Ensemble d’Eros en terre cuite de Grande Grèce. » © Galerie La Reine Margot.

Photographies de gauche et de droite : « Lécythe représentant un Eros ailé, debout, nu, tenant un miroir et une couronne de fleurs sous le soleil, dans un décor végétal. Frise d’oves encadrant la scène et frise de traits verticaux sur le col. Italie, Gnathia (Egnazia), IVe-IIIe av. Terre cuite à décor polychrome sur fond noir. H : 14,2 cm. Anc. coll. du Dr. Pradel, Poitiers, France, acquis avant 1980. » © Galerie La Reine Margot.

La plus ancienne galerie parisienne d'archéologie, La Reine Margot, installée depuis 1937 au cœur des galeries d'antiquités de prestige du quartier Saint-Germain-des-Prés, sur les quais de Seine, au 7 quai de Conti, propose du  26 avril au 31 juillet 2013 une exposition d'une cinquantaine d’objets « en marbre, en bronze, en terre cuite, en verre, en faïence, en or et en pierres dures, » représentant : 'Eros dans l'Antiquité'.

La place du dieu Eros est primordiale dans la civilisation gréco-romaine. Certains mythes le place à l'origine de tout. Comme le dit le communiqué de presse : « Est-il, comme le pensait les anciens, le dieu de l’amour et du désir ? Où comme le définissait Aristophane, l'œuf primordial, à l'origine du monde et des dieux ? Incarne-t-il, comme le croyait les classiques, la force vitale primaire, originelle et universelle ? Est-il le fruit des amours de Vénus-Aphrodite, déesse de la beauté, et de Mars-Arès, dieu de la guerre annonçant aussi bien l’amour et la vie qu’il sous-tendait la mort, petite ou grande, et l’anéantissement physique ou moral ? L’exposition organisée par La Reine Margot reflète la diversité de ces interprétations et suggère qu'Eros incarnait tout cela à la fois. »

Photographies : « Paire de boucles d’oreilles à larges disques  décorés, grandes pendeloques pyramidales entourées de 2 statuettes d’Eros à larges ailes ; grec, fin IVè début IIIè av.J.-C. Coll. privée, Paris. » © Galerie La Reine Margot.