J'a le don

Publié le 12 avril 2008 par Vincent Gache

Tout commence lund 31 Mars, l y a deux sema nes, jour de début de mon stage de f n d'étude. En fa t non, tout commence un tout pet t peu avant. L'un de mes professeurs qu conna ssa t la bo te dans laquelle j'alla s trava ller m'avert s: "Je sera s to je n' ra s pas la-bas". Cette suggest on d'un professeur de l'INSA ne me la ssa alors pas nd fférent ma s en même temps je ne su s pas le genre de personne à penser que, par exemple, quelqu'un est con parce qu'un tel me l'a d t. Je me forge toujours ma propre op n on. En plus, je m'éta s engager avec l'entrepr se pour le stage, dans une sema ne j'alla s y être, d ff c le de chercher a lleurs.
Prem ère sema ne, pas grand chose à d re. Je deva s me fam l ar ser avec les appl cat ons de l'entrepr se et j'ava s un bon trava l d'apprent ssage à effectuer sur une technolog e que je conna s mal, le C++ sous Symb an.
Après tout c'éta t la prem ère sema ne, pourquo pas? En plus s je peux apprendre des choses durant mon stage quo de plus bénéf que pour mo . Je me met donc à la tâche et la prend très au sér eux parce que déjà le mot C++ est un mot à prendre au sér eux ma s couplé avec Symb an cela dev ent très sér eux. Bref, j'essaye de fa re ce que je peux pour amél orer mes compétences à ce sujet.
En parallèle, les collègues avec lesquels je fa s conna ssance me décr vent l'entrepr se dans laquelle ls bossent font leur stage eux auss . Et ou je découvre qu'horm s le patron et mon chef tout le reste des "employés"...sont des stag a res! Des secréta res aux équ pes de développement. Que me d sent ls?

    Il y a un an, dans l'entrepr se, l y ava t une équ pe. On me d t qu'un jour, toutes les personnes de cette équ pe ont dém ss onné et sont part es. Ben voyons!
    Mon chef et tuteur de stage a un sér eux penchant pour la boute lle. Ben voyons!
    Que ce même personnage n'a pas plus de compétences en nformat que que mo en couture. Ben voyons!

On me décr t le cadre rêvé de tout stag a re.
Et pu s, n'étant pas de Lyon ma s de Bourg en Bresse et qu' l me faut prendre le tra n le so r pour rentrer, je prend la l berté de part r d x m nutes plus tôt que l'hora re décr t dans le règlement, c'est à d re 17h15. Je parta s donc à 17h05. En contrepart e, je fa sa s en sorte d'arr ver à 8h30 au l eu de 8h45 pour compenser. Bon je l'avoue c'est très mal de ma part. En tant que stag a re je n'a pas à prendre une telle l berté et je reconna s volont ers mon erreur même de part r d x m nutes plus tôt pour pouvo r prendre mon tra n et arr ver chez mo de sorte que je pu sse avo r le temps de fa re autre chose que juste manger et aller me coucher.
Mard so r, coup de téléphone. Mon chef, mon tuteur de stage! Sur un ton sarcast que, l me d t: "Tu es chez to là? B en, s tu a mes tant être chez to , tu auras la poss b l té d'y rester toute la journée dema n s tu veux" (!!!) Il me d t qu' l a téléphoné à ma professeur et que c'est réglé. Alors là, coup de massue. Je n'en rev ens pas. J'essa e de d scuter avec lu , r en l veut r en savo r, les d x m nutes de l berté que j'a pr s font de mo une personne non convenable pour l'entrepr se. Arghh!
J'annonce la nouvelle à mes parents, ls sont attérés. Non seulement par ce qu'on v ent de me fa re ma s en plus par la façon dont cela s'est produ t. Mon père me d t: "Ils ont un sacré courage pour te d re ça au téléphone et pas en face.En plus ls appellent ta prof avant de t'appeler to !". Je téléphone à mes collègues, tous n'ont aucun mots. L'un d'entre eux me d t que j'a de la chance, je ne mettra s plus les p eds dans l'entrepr se. Ils me d sent que eux ls attendent chaque sema ne de pouvo r retourner à l'école et de qu tter un temps l'entrepr se. D'hab tude, c'est l' nverse. A part les gens qu m'y manque profondément, j'éta s plutôt content de pouvo r ntégrer le monde du trava l et pouvo r vo r autre chose que l'école. Un autre me passe sa maman au téléphone car à lu auss on lu a fa t le même coup. Elle m'expl que qu'elle a son vo s n qu éta t juge qu conna ssa t un journal ste et que grâce à cela elle ava t pu fa re press on sur les patrons pour qu' ls ré ntègrent son f ls.
Quelle merde encore!
Mon père déc de d'aller les rencontrer le lendema n. J'en dors pas de la nu t. Le lendema n réun on avec eux donc. Je leur demande des expl cat ons. On me d t que je n'a pas respecté le règlement, que je ne su s pas convenable, f n de la d scuss on. En une sema ne, ls me d sent me conna tre et savent qu je su s. Là j'en prend ple n la gueule. On me d t que je su s:

    Irrespectueux
    Immature
    Égoïste
    Ind v dual ste
    Je m'en fout ste
    Fa s ce qu' l veut
    Insubordonné
    (acculé et sous la colère de tout ce qu'on me d sa t, j'a fa t l'erreur de d re: "quand on est chef d'un serv ce nformat que, surtout comme celu -c , et qu'on ne conna t pas le JAVA mo ça me choque". C'est vra , j'aura s pas du le d re, ma s sur le coup ça été plus fort mo .) et j'en passe

Et pu s on me d t qu'en réun on, j'a dépassé les l m tes. En fa t, mon chef ava t présenté un projet qu ava t pour but d' nd quer à des usagers v a leurs téléphones portables les serv ces d spon bles sur les a res autoroutes. Ce genre de système étant fa t pour les gens, notamment, qu voyagent beaucoup et qu empruntent les autoroutes souvent comme les commerc aux, les profess onnels, etc, je me d s qu' l sera t bon de penser à eux, ce que je suggère à mon chef. Il me d t alors que W ndows Mob le c'est 5% du marché et que par conséquent, on s'en fout. (Au passage WM c'est 35% et Symb an 50, passons).
Ma propos t on ayant échouée, je n'en t ens pas r gueur car ce n'est qu'une propos t on.
Ma s ce dont je ne m'attenda s pas, est que ce que je vena s de d re éta t pour mon chef, une nsubord nat on car j'ava s osé d scuter de ses cho x technolog ques.
On me le reproche alors et on me d t que c'est une des ra sons qu les a poussé à me mettre dehors.
Et pu s pour une ra son nconnue on me d t qu'on veut b en me la sser une seconde chance à cond t on que je m'excuse pour ce que j'a fa t à mon chef et le comportement que j'a eu.
Dans la pos t on où je su s, c'est à d re dans la d ff culté de trouver un stage, et surtout dans le souc de f n r mon année pour avo r ma l cence, j'accepte de présenter des excuses. H er, je su s donc de nouveau convoqué et je fa s donc des excuses. On me d t que je ne do s plus d scuter des cho x technolog ques et que tout les vendred s, je do s fa re un po nt avec mon chef pour savo r ce que j'a fa t.
Même s je comprend pas b en tout cela, je n'éta s dans l'entrepr se que depu s une sema ne, et on ne m'ava s pas conf é de trava l, j'accepte.
Je reprend alors le trava l. Et là tout dev ent étouffant pour mo . Mon chef me t ent par les cou lles. Le mo ndre geste, le mo ndre mot est analysé et jugé. Par exemple, h er j'envo e un ma l à ma prof pour lu d re que j'a repr s le stage. Je l'envo e entre m d et deux, en dehors des heures de trava l. Mon chef ne se gène pas de ven r derr ère mo , l re ce que j'écr s, et de r goler comme s je me f cha s d'eux.
Je souha te à personne de v vre ce que je su s entra n de v vre. Je do s surve ller sans cesse mon comportement et mes paroles.
Je ne vous raconte pas la sema ne qu arr ve où je va s me retrouver tout seul sur un projet à rendre pour lund procha n en n'ayant eu qu'une journée pour me fam l ar ser avec.
Mon chef m'attend au tournant sur la mo ndre parole, sur le mo ndre geste.
Etouffant.
A côté de ça, je su s sur que mes camarades de classe eux, ls ont des super stages, où ls apprennent ple n de choses... Mes parents me d sent que je su s pas tout seul et qu' l faut que je leur parle de ce qu' ls se passent. Mes am s n'en rev ennent pas. On me d t que j'aura s du aller au prud'hommes. On me d t qu'une demande de m se sur l ste no re de l'un vers té de Lyon a été fa te. On me d t qu'un doss er est en tra n d'être monté au prud'hommes par des gens qu ont trava llé dans l'entrepr se. En attendant, c'est mo qu est au m l eu de tout ça, c'est mo qu est en prem ère l gne. C'est mo qu r sque de ne pas obten r ma l cence. Même s on me d t que ce n'est pas de ma faute, je su s co ncé et les conséquences sur ma carr ère peuvent être là.