Remise de cheque par mobile : l’approche disruptive du français A2iA

Publié le 27 avril 2013 par Denisvacher

A2iA est plus discret que ces concurrents, voici une interview de son directeur Business Development pour la zone EMEA /Inde, Venceslas Cartier.
A2iA est le pionnier de l’ Intelligence Artificielle appliquée à la reconnaissance de caractères manuscrits notamment sur les chèques. Comment voyez-vous l’ arrivée de la remise de chèque par smartphone ?
C’est une opportunité que nous avons saisie avec notre produit « A2iA Mobility » (sous android et bientôt sous iOS) qui se démarque de la concurrence par une approche technique différente : le retraitement de la photo du chèque et la reconnaissance des caractères s’effectuent sur le mobile avant son envoi à la banque. L’app embarquée est donc  un peu plus conséquente (plusieurs méga octets) qu’une app d’une autre technologie de capture mobile, mais elle consomme beaucoup moins de data en connexion lors du transfert des données et des images. Cette technique permet notamment à l’utilisateur de vérifier l’ensemble des informations extraites et reconnues par l’application avant l’envoi des données vers le serveur de la banque pour traitement. Notre produit permet également  la prise de photo non cadrée, ce qui est un vrai plus pour le client final. Il est sûr que le chèque ne sera pas rejeté lors de l’étape suivante dans le traitement. En résumé « What you send is what you get » , ce qui est rassurant quand on traite de moyen de paiement.
Quel est le business modèle d’A2iA ?
Le business modèle est la vente indirecte, avec un coût par document capturé et reconnu dégressif. Nous avons réalisé un CA de 9,6 millions d’euros en 2012, essentiellement hors des frontières de l’Hexagone.
Les banques américaines misent sur le marché du paiement de facture par smartphone via la photo de la facture. Qu’en pensez-vous ?
C’est naturellement un terrain qui nous intéresse, mais le développement du code barre 2D sur les factures montre que la reconnaissance de caractères n’est peut-être pas la seule alternative.
Quels seront les prochains marchés ?

Au niveau documents, nous nous intéressons de près aux documents d’identités, aux permis de conduire ou bien encore les cartes bancaires. Nous développons aussi actuellement la reconnaissance de justificatifs de domicile. L’objectif est de pouvoir offrir un service complet à nos clients, afin de permettre l’ouverture de compte (bancaire ou télécom par exemples). Un des cas d’usages pourra être une tablette entre les mains du conseiller clientèle en agence , qui lui permettra de scanner les documents produits par le client, de les vérifier en automatique et de proposer au client en face de lui la signature électronique immédiatement sur la tablette elle-même.
Au niveau géographique, nous regardons vers l’inde et le Brésil notamment. L’Inde est un pays où le chèque croit, et où le traitement manuel reste actuellement la norme , alors que le pays vient de passer à l’image chèque interbancaire. L’Inde est également l’un des premiers pays au monde en matière d’externalisation des processus documentaires et ouvre de belles opportunités pour notre technologie.
Concernant le Brésil, nous équipons depuis plusieurs années les plus grandes banques du pays et nous souhaitons aujourd’hui réussir sur le marché du traitement des documents.
Que pensez vous de l’arrivée des lunettes intelligentes, verra t on de la RDC via google glass ?

On peut imaginer que ces lunettes pourront remplacer les smartphones à terme mais nous n’avons pas pour le moment investiguer ce nouveau mode de capture.
Venceslas Cartier
Business Development & Marketing Director
EMEA & India
v.cartier@a2ia.com