Fadiouth, l’île aux coquillages

Par Charles4238 @cthoquenne

A environ 2 heures de route de Dakar, le village de Fadiouth fait partie de ces petits coins du Sénégal qu’il ne faut pas louper. Une fois arrivé sur le parking, une magnifique et longue passerelle en bois vous montre le chemin à suivre. Les véhicules à moteur ne sont pas autorisés, vous devrez donc utiliser vos jambes… ou votre charrette, si vous ne l’avez pas laissé au garage.

 

Fadiouth est construit sur un amas de coquillage, et vu la taille de l’île artificielle, il a fallu en manger du mollusque! Dans n’importe quel recoin du village, vous trouverez des coquilles vides sous vos tongs. Prenez plaisir à vous perdre dans le dédale de ruelles. Attention, vous devrez parfois partager votre chemin avec l’un des nombreux cochons habitants le patelin. Chose assez rare pour le souligner car ici les habitants sont majoritairement catholiques, donc ça mange de la charcut’! Un autre point remarquable et agréable pour les touristes, les prix des souvenirs sont affichés et fixes. Je crois ne jamais avoir vu ça ailleurs au Sénégal, d’autant plus que les vendeurs n’ont pas la hargne de la capitale. C’est donc le bon endroit pour faire tranquillement ses emplettes.

  

Une deuxième passerelle aussi belle que la première mène au cimetière du village, lui aussi construit sur des coquillages. Les chrétiens et musulmans y reposent en paix, preuve que ces deux croyances peuvent cohabiter ensemble. Comme c’est aussi le cas à Mar Lodj par exemple. Le panorama vu de la croix, point culminant de l’îlot, vaut le coup d’oeil. Vous pourrez y voir Fadiouth dans son intégralité et la mangrove aux alentours.

 

La dernière fois que je me suis rendu à Fadiouth, j’ai eu la mauvaise expérience de m’être fait refuser l’accès au village parce que je ne voulais pas être accompagné d’un guide à 5000 FCFA, comme exigé par le ministère du tourisme présent sur le parking. Depuis quand interdit-on l’accès à un village à des personnes non accompagnées par un guide?! Je veux bien qu’on incite les touristes à faire travailler les locaux, mais surtout pas qu’on les oblige! Pourtant, un mois avant, ma visite s’était déroulée sans aucun soucis, SANS OBLIGATION…


Classé dans:Au quotidien