Bulles d'air à l'artothèque de Strasbourg

Publié le 29 avril 2013 par Lifeproof @CcilLifeproof

Jeudi, vendredi et samedi passé, à l'artothèque de Strasbourg on pouvait expérimenter les architectures gonflables d'Hans-Walter Müller, magique...


Architecture gonflable à l'Artothèque de Strasbourg le jeudi 25 avril. Photo: document remis


Architecture gonflable à l'Artothèque de Strasbourg le jeudi 25 avril. Performance de Philipe Lepeut. Photo: document remis

En parallèle des structures gonflables, la structure a établi une programmation de performances et des diffusions de films d'artistes issus de la collection du Frac Limousin.

Je n'ai pu assister qu'à une performance sur les deux et c'est donc celle de Philippe Lepeut que j'ai vu le jeudi. Je l'avais déjà été confrontée à son travail à plusieurs reprises et je vous en avais, entre autres, déjà parlé là. Là, il nous a invité à souffler dans des ballons, puis les dégonfler et ainsi de suite. Les bruits ainsi produits ont mis en place l'environnement sonore. Philippe Lepeut a lu alors l'un de ses textes parlant d'air, d'origine, de corps vivant nous entraînant au moyen de ses mots et des sons des ballons dans une respiration primaire, primale, rythmée quasi halletante par moments.

Architecture gonflable à l'Artothèque de Strasbourg. Photo: document remis
 
Architecture gonflable à l'Artothèque de Strasbourg. Photo: document remis


Architecture gonflable à l'Artothèque de Strasbourg: à l'intérieur. Photo: document remis


Architecture gonflable à l'Artothèque de Strasbourg: avant le gonflage. Photo: document remis

Hans-Walter Müller est un architecte allemand né en 1935. La particularité de son travail est qu'il a conçu des  architectures légères et mobiles, gonflables. Il est lié à l'art cinétique et travaille sur la question du mouvement dans l'art et l'inclut dans ses architectures. Depuis 1971, Hans-Walter Müller vit dans l'une de ses structures gonflables qu'il peut déplacer au grès de ses envies et qui, si il y avait des trous ou si la soufflerie s'arrêtait, alors elle tomberait sur elle-même.

Ces structures gonflables ont été installées par le personnel du Centre International d'Art et du Paysage, à qui elles appartiennent. Le CIAP est un centre d'art que l'on trouve au cœur du Limousin, sur une île au milieu d'un lac artificiel: là-bas vous pourrez y entrez comme c'était le cas pendant trois jours à l'Artothèque de Strasbourg la semaine passée. Y entrer est étrange, le sons ne sont plus les mêmes, l'air sous pression qui y entre fait un bruit obsédant et lorsque l'on parle les voix semblent différentes, peut-être plus aiguës, je regrette presque de ne pas avoir eu avec moi mon dictaphone...

Lola.