Slogans...

Publié le 09 mai 2013 par Laserlaser

En mai 68, dans les tracts comme sur les murs des facs, des usines ou dans la rue, slogans et graffitis se sont multipliés contribuant à donner une image libertaire et libératrice de ce mouvement (libération de l'expression, du désir, de la créativité):

À bas le vieux monde!


Arrêtez le monde, je veux descendre !


Ayez des idées...

Aimez-vous les uns sur les autres


Consommez plus, vous vivrez moins.


Cours camarade, le vieux monde est derrière toi !


Dessous les pavés c'est la plage...


Élections pièges à cons!


Être libre, c'est participer.


L'état c'est chacun de nous


Il est douloureux de subir les chefs, il est encore plus bête de les choisir.


Il est interdit d'interdire !


Ils pourront couper toutes les fleurs, ils n'empêcheront pas la venue du printemps


L'imagination prend le pouvoir


Je participe.Tu participes.Il participe.Nous participons.Vous participez.Ils profitent.

Je ne veux pas perdre ma vie à la gagner


Jouissez ici et maintenant


L'action ne doit pas être une réaction mais une création


Mes désirs sont la réalité


Ni robot, ni esclave


Nous ne voulons pas d'un monde où la certitude de ne pas mourir de faim s'échange contre le risque de mourir d'ennui.


On ne revendique rien, on prend


Oubliez tout ce que vous avez appris.  Commencez par rêver


La poésie est dans la rue


Prenez vos désirs pour la réalité


La révolution, c'est une INITIATIVE


Seule la vérité est révolutionnaire.


Soyez réaliste, exigez l'impossible !


Tout pouvoir abuse.  Le pouvoir absolu abuse absolument.


Tout ce qui est discutable est à discuter.


Fermons la télé, Ouvrons les yeux!


La beauté est dans la rue.
La police vous parle tous les soirs à 20h.

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Depuis, les graffitis et slogans, créatifs, provocateurs, cinglants ou humoristiques ont rivalisé  d'inventivité sur les murs ou les pancartes  un peu partout,

prenant part éventuellement ici ou là aux arts de rue...

(au fil du quotidien ou lors de mouvements protestataires):

“La télévision fait de la mort un spectacle, de la femme un objet et de la politique un cirque”