Le beau violon fut défendu plus tard par des artistes comme Ginette Neveu, Jacques Thibaud ou Christian Ferras. Le beau violoncelle français, quant à lui, a été porté par Paul Bazelaire, André Navarra, Maurice Gendron ou Pierre Fournier, parmi beaucoup d’autres. Mais au fait, le concept de « beau violon » est-il vraiment attaché à la culture d’un pays ? Non, bien sûr. Chaque pays a son « beau violon », sa « belle trompette », son « beau piano », défendus par ses artistes locaux.
S’agissant de Léon Boellmann, on aurait tort d’ailleurs de parler de beau violon français puis qu’il était Alsacien ! Alors qu’il était connu et apprécié de son vivant, Boellmann est tombé dans l’oubli après sa mort survenue beaucoup trop tôt : à 35 ans de maladie pulmonaire. Cet album nous offre une bonne occasion de le (re)découvrir.
Paul Kristof
BOELLMANN, Léon. Chamber music (MDG, 2012) Disponibilité
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