Le bonheur dans un biscuit chinois

Publié le 22 mai 2013 par Raymondviger

Croissance personnelle

Le bonheur est tout près de vous

Tout commence au restaurant chinois avec ce biscuit de fortune qui vous révèle votre destinée : « Cessez de chercher sans arrêt, le bonheur est tout près de vous ». Vous étiez fait pour le bonheur et vous l’ignoriez !

Normand Charest – chronique Valeurs de société – Dossier Croissance personnelle

Vous ne prenez pas ce petit message au sérieux, mais il vous fait quand même sourire pendant quelques instants, et vous donne ainsi un peu de bonheur. Comme toute forme d’humour, il vous aide à dédramatiser votre situation, ce qui est déjà une bonne chose.

Si…

Et puis l’affirmation que « le bonheur est tout près de vous » vous fait peut-être réfléchir. Vous revoyez des moments de votre vie, comme des photos dans un album. Le bonheur, on y pense souvent en terme de ce qui s’oppose à lui : « Je ne suis pas heureux parce que… » ou « Je serais heureux si… »

Si je n’avais pas de dettes, si j’avais l’argent pour ceci, si j’avais un meilleur travail, une meilleure apparence, une meilleure santé, de meilleurs amis, si j’étais né à une autre époque…

Assemblage requis

Mais si le bonheur ne venait pas d’une seule pièce, prêt à utiliser, et qu’il nous fallait l’assembler nous-mêmes ? Non pas seulement en rêvant, mais à partir des matériaux qui sont à notre portée ?

Ainsi, la plupart d’entre nous ne vivons pas dans lieu de nos rêves. Notre maison, notre milieu – qu’il s’agisse d’un quartier de la ville, de la banlieue ou de la campagne – nous déplaisent peut-être.

Or, si nous ne pouvons pas changer de milieu, il nous est quand même possible de l’améliorer. Même en milieu urbain, nous pouvons faire pousser quelques plantes, quelques fleurs, un plant de tomates. On trouve maintenant des jardins et des ruches d’abeilles sur les toits des villes.

Changer notre regard

Nous pouvons aussi changer notre regard sur les choses, et voir soudain de la beauté là où elle ne nous était pas évidente avant. C’est vrai pour la nature, le quartier, mais aussi pour les personnes que nous côtoyons.

Pourquoi les « si » qui empêchent notre bonheur ? Parce que les obstacles nous rendent souvent meilleurs, puisqu’ils nous obligent à développer les talents nécessaires pour les surmonter. C’est le principe du gym ou du jogging : on ne peut se mettre en forme sans effort.