Quand on parle des bienfaits de l’exercice physique pratiqué en extérieur, on ne doit pas oublier de leur associer celui qui découle du simple fait de baigner dans la lumière du jour. Or, celle-ci joue un grand rôle dans la sécrétion de plusieurs hormones déterminantes en matière de sommeil, notamment la mélatonine qui régulent les rythmes circadiens et que l’on surnomme à juste titre « l’hormone du sommeil ». Il faut savoir que la mélatonine est inhibée par la lumière. Une faible exposition à la lumière entraîne une surproduction de cette hormone et donc une augmentation des dépressions saisonnières. Une étude conduite en Finlande, pays largement confronté à ce manque de lumière pendant l’hiver, a été menée sur 120 patients dépressifs. La maladie se traduisait chez eux par une durée de sommeil prolongée, une prise de poids et une envie importante d’aliments sucrés. Il en est ressorti que le groupe réalisant un entrainement à intensité modérée dans une pièce lumineuse (2500-400 lux) a vu ses symptômes dépressifs diminuer contrairement au groupe s’entraînant dans une pièce plus sombre (400-600 lux). Il est classiquement recommandé de s’exposer quotidiennement pendant au moins vingt minutes à 2500 lux. Certains sports d’endurance permettraient ainsi d’avoir une exposition dix fois plus importante que ces vingt minutes quotidiennes.