vrac, lecture et films

Publié le 28 mai 2013 par Picotcamille @PicotCamille

Un post enfin! Rendez-vous compte, j'ai travaillé deux semaines. La vie est dure. Mais ça ne m'empêche pas de lire et de regarder des films.

D'abord Lolo d'Alma Brami. Un livre bien sympa, pas très long, très simple à lire et que j'ai vraiment aimé. La Lolo du livre c'est Lolo Ferrari. Cette pin-up ultra gonflée des années 90. Quand j'étais petite, on s'amusait à se faire des seins énormes en ballons de baudruche en criant "Je suis Lolo Ferrari!" pour rigoler. Passons.

Alma Brami est une jeune écrivain (moins de 30 ans) et elle n'en ai pas à son premier roman. Dans Lolo, Alma Brami met en place un système simple. Chaque chapitre correspond à une visite chez le psy. Lolo doit subir une énième opération de la poitrine et d'un point de vue juridique, elle est obligée d'être suivie. Pour savoir si la démarche répondrait à un réel besoin de sa part.

Toute la subtilité du personnage transpire à chaque page. Lolo parle, seule. Nous n'avons que ça voix et ces mots à lire. Jamais les réponses du psy ou d'un autre personnage. Et ça marche. On s'attache à Lolo et c'est le tour de force d'Alma Brami. Lolo, star ridicule de ce que la célébrité à de pire devient une héroïne moderne en quête du bonheur. J'ai un faible pour ses personnages. "A couche", la première couche en laisse paraïtre une deuxième, différente, puis une troisième ect. Comme Marilyn. On découvre vite que Lolo est une victime, d'un système, d'un mari, d'une mère. Elle était certes un peu facile, un peu frivole Lolo mais au fond assez simple.

A lire, à mettre en scène aussi, car il y a vraiment de quoi faire. Flash love.

Le lien d'Hedonism sur ce même livre, et celui de Valentin Spitz (très joli).

Vu Un Justicier dans la Ville de Michael Winner (1974) avec Charles Bronson.

Avec Mamour, on glandais sur internet quand on est tombé sur un épisode de nanarland sur le justicier à new-york (l'opus 3). On s'est bien marré. Du coup quand je croise la jaquette de l'opus 1 à la bibliothèque, je jubile. mamour et moi on va se faire une soirée canap movie bien sympa!

Alors surprise, le premier opus ne pétarade pas dans tout les coins. On suit le lent cheminement d'un architecte posé et pépère en papi flingueur de délinquants. Le scénario tiens plus au psychologique qu'aux effets de balles et c'est tant mieux. Une bonne surprise donc même si le film n'ai pas un chef d'œuvre et a bien vieilli (mais j'aime bien quand ça vieilli), il en reste surprenant à regarder.

 La scène de viol est surprenante, à la fois très bien faite, violente, sans pour autant "tout" montrer.

Par contre, grosse déception pour 500 jours ensemble. Même si Joseph est trop beau, le film ne tient pas ses promesses. Boriiiing!

500 JOURS ENSEMBLE - SPOT VOST

à revoir la bande-annonce, j'aurai du m'en douter....