Massacre des baleines : transformées en paté pour chien

Par Idealmag @idealmag2

L'Islande reprendra sa campagne de pêche du rorqual en juin

Aussi scandaleux que cela puisse paraître, ça tourne au vinagire pour les baleines, menacées par de puissants lobbies de pêche.
La protection des baleines n'a jamais été acquise malgrés les moratoires, et l'heure est grave pour nos mammifères marins. Nous sommes à la veille du plus grand massacre organisé en toute légalisté, par des compagnies ayant réussi à contourner certaines lois, arrivant à leur terme dans certains grands pays de pêche.
Dès demain, l'Islande doit reprendre sa campagne de pêche du rorqual avec un quota fixé à au moins 154 de ces mammifères voisins de la baleine, et 180 selon le JPD   soit une augmentation de 20% par rapport à la dernière campagne, a indiqué la chaine de télévision nationale RUV. L'Islande rejette le moratoire mis en place par la Commission baleinière internationale depuis 1986, considèrant qu’elle mène une chasse légale et durable, basée sur des données scientifiques.
Après deux années d’interruption, le pays a d’ailleurs annoncé récemment qu’elle lancera en juin une nouvelle campagne de chasse. Deux navires doivent lever l’ancre pour aller harponner un total de 154 rorquals communs, une espèce considérée comme menacée de disparition.
Le président Barak Obama a renoncé à la mise en place des sanctions économiques contre Reykjavik pour stopper la pêche à la baleine.
La Norvège continue de pêcher les baleines contre tout moratoire.
Le Japon est également engagé dans cette pêche, mais affirme que ses motivations sont purement scientifiques, même si la chair des mammifères pêchés se retrouve sur le marché de la consommation.

Au Japon, une entreprise vante ses biscuits pour chiens à base de baleine

Sur son site web, Michinoku Farm vante ses biscuits en précisant que cette viande est bonne pour la santé des chiens, car elle est «basse en calorie, pauvre en graisse, et riche en protéines». L’entreprise propose ainsi ses biscuits destinés à une clientèle fortunée à 37$ les 500 grammes. On peut aussi acheter un sachet de 60 grammes. (source : http://japandailypress.com )
«Les chiens sont comme des membres de la famille pour plusieurs personnes au Japon. Nous voulions simplement vendre une plus grande variété de nourriture pour chiens», s’est défendu le président Michinoku Farm, Takuma Konno. «Les écologistes considèrent que les baleines sont des animaux importants, mais nous considérons que les chiens sont aussi importants», a-t-il ajouté. M. Konno a toutefois dit songer à retirer le produit de la vente.
La seule raison la plus probable n'est-elle pas de viser une clientèle friquée qui veut uniquement montrer son argent en achetant de tels produits ?
Les animaux abattus seront essentiellement exportés au Japon. La demande pour la viande de baleine a fortement diminué au cours des dernières décennies dans ce pays. Tokyo ne ménage d’ailleurs pas les efforts pour tenter de stimuler la demande, puisque le pays est pris avec d’importants stocks de viande invendus. « C’est une longue tradition historique. Nous n’avons jamais dit que tout le monde devait manger de la baleine. Nous avons cette culture et vous ne l’avez pas », soulignait en février dernier le ministre japonais de l’Agriculture et de la Pêche, Yoshimasa Hayashi.
Espèce «en péril»
C’est essentiellement la chasse intensive menée au 20e siècle qui a fait disparaître une bonne partie de l’espèce. Les rorquals communs sont aujourd’hui confrontés à plusieurs menaces, dont la principale est la pollution sonore causée par la navigation, l’exploration sismique, le sonar militaire et le développement industriel.
Le Japon et l’Australie doivent par ailleurs croiser le fer en juin et juillet devant la Cour internationale de Justice, qui a en effet accepté d’entendre la plainte déposée par l’Australie en raison du programme de chasse mené par Tokyo. Canberra, opposée depuis plusieurs années à la chasse pratiquée par le Japon, a déposé une plainte officielle en mai 2010, après avoir tenté de négocier une réduction progressive des prises annuelles dans les eaux ceinturant l’Antarctique. L’objectif avoué de l’Australie est de mettre fin au programme de chasse japonais.
Les autorités japonaises font valoir que la chasse à la baleine est bel et bien « scientifique ». « Le but des recherches du Japon est scientifique, car c’est grâce à la science que, lorsque la pêche commerciale sera de nouveau autorisée, elle sera respectueuse du développement durable », réitérait récemment l’Institut japonais de recherche sur les cétacés.
Source : l’Agence France-Presse via http://www.ledevoir.com

Chaque baleine tuée coûte près de 700 000 dollars aux contribuables islandais

L’industrie baleinière reçoit d’importantes subventions du gouvernement islandais. Selon les données disponibles auprès du ministre des Pêches, chaque baleine tuée à l’aide d’un harpon à tête explosive coûte près de 700 000 dollars aux contribuables islandais.
Pourtant, l’industrie des croisières d’observation de baleines est de plus en plus populaire, au point de rapporter plus de huit millions de dollars chaque année. Ce pays est effet une des meilleures destinations en Europe pour ce type d’activité. Pas moins de 20 espèces de cétacés peuvent être observées dans les eaux ceinturant l’Islande.
La chasse à la baleine pratiquée par le Japon est en fait un gouffre financier soutenu artificiellement par les fonds publics, selon le Fonds international pour le bien-être des animaux (IFAW). Selon l’analyse du groupe écologiste, Tokyo doit injecter plus de 10 millions de dollars par année afin d’entretenir sa flotte baleinière et de financer la campagne annuelle de chasse. Or, l’argent généré par la vente de viande de baleine est loin de couvrir l’ensemble des coûts, évalue l’IFAW.

Qui osera pour cela boycotter l'achat des voitures et motos japonaises ?

Avons-nous besoin de tuer les cétacés pour les étudier scientifiquement ? Que mesurent-t-ils exactement si ce n'est leur diète ? Pour étudier la diète des cétacés, nos biologistes du St-Laurent n'en ont pas tué une seule depuis des années.
Nous citoyens, à défaut d'avoir voté pour des sages sachant protéger les espèces marines, avons le pouvoir de boycotter les produits japonais; les ordinateurs et appareils numériques,  l'achat des voitures et motos fabriquées dans ces pays ! Comment, autrement que par une contestation économique pourrait-on sauver les espèces menacées ?

Présentation

Le rorqual commun (Balaenoptera physalus) est, après la baleine bleue, le plus grand cétacé au monde. Depuis 1986, deux sous espèces sont identifiées, la plus grande B. p. quoyi vit dans les eaux australes et la B. p. physalus  dans l’hémisphère nord. Les deux sous-espèces se différencient par leurs chants. En savoir plus sur cette espèce

Obtenir des Hollandais qu'ils refusent le cargo massacreur de Loftsson est le meilleur moyen de stopper la chasse avant qu'elle ne démarre car cela créera un exemple pour les autres ports européens. Jusqu'ici les Hollandais l'ont laissé faire. Mettons la lumière sur eux maintenant, et empêchons ce massacre.
Signez la pétition et dites à tout le monde de signer -- stoppons cet horrible commerce avant que le premier harpon ne soit tiré:
http://www.avaaz.org/fr/quelques_jours_pour_stopper_le_massacre_des_baleines/?bPzsGeb&v=25294