Marie Laurencin au musée Marmottan-Monet

Publié le 31 mai 2013 par Mpbernet

31 mai 2013

Les peintres françaises sont à l’honneur.

Après Berthe Morisot  au printemps dernier, deux artistes contemporaines font l’objet en ce moment de passionnantes rétrospectives : Tamara de Lempicka et Marie Laurencin.

Une exposition d’une incroyable richesse, à croire que le musée Nagayo-Ken de Tokyo consacré à cette artiste a dû fermer ses portes, tellement la majorité des toiles présentées en provient … 

Merci à ces mécènes francophiles de nous permettre de re-découvrir cette autre âme des années folles au style onirique et à la gamme de couleurs pastels tellement caractéristique.

Condisciple de Georges Braque et de Francis Picabia, c’est Picasso qui présente Marie Laurencin en 1907 à Guillaume Apollinaire dont elle devient la muse. Elle fréquente alors André Salmon, le Douanier Rousseau, Max Jacob, Jean Cocteau, Gertrude Stein, Jacques Doucet, Paul Poiret et sa sœur Nicole Groult …

Après de premières toiles marquées par le cubisme, elle trouve rapidement son style très personnel qui ne bougera plus jusqu’à la fin, fait de portraits de femmes évanescentes, dans des camaïeux de gris, de tons pastels, avec des constantes : les grands yeux noirs, des animaux de compagnie, des chevaux, des jardins, des étoffes à carreaux, de grands chapeaux bouffants, des jeunes filles en fleurs et des portraits mondains. Le marchand Paul Rosenberg (grand-père d’Anne Sainclair) lui signe un contrat exigeant mais généreux et ce sera Micheline Rosenberg que Marie Laurencin choisira pour en faire son exécutrice testamentaire.

Au soir de sa vie, en 1954, Marie Laurencin adopte sa servante et maîtresse (ici à gauche, lisant), Suzanne Moreau.

Elle laisse une œuvre de 2000 peintures sans compter les gravures …

 

 

 

Exposition Marie- Laurencin jusqu’au 30 juin au Musée Marmottan-Monet  2, rue Louis-Boilly 75016 Paris France, de 10h à 18 h du mardi au dimanche, 10€