Les gens détectent instinctivement ceux qui ont le don de voyanceA ce moment-là, une femme se dirige vers Tamar et moi, l’air interrogatif…alors que nous sommes toutes assises sur un banc.Tamar (s’adressant à moi): Est-ce que toi aussi tu vis la même chose que moi, des gens qui viennent toujours vers toi ?Nathaly : J’en parle dans mon roman justement. Où que j’aille, où que je sois, les gens me posent des questions. Tamar : Où que j’aille les gens me racontent leur vie et me demandent : Pouvez vous m’aider ? Puis ils demandent : « Vous êtes voyante ? ». Je leur dis « Non…pas officiellement » Et pour toi comment cela se passe ?Nathaly : Je ne sais pas pourquoi mais les gens (même ceux qui ne savent pas que je suis voyante) me posent des questions au sujet de leur avenir.
L’écriture, notre autre passion commune :Tamar écrit actuellement plusieurs scénario et je viens d’achever un roman assez personnelTamar : Quand tu m’as donné ton manuscrit à lire je n’ai pas pu m’arrêter. Je devais le finir. J’avais tout le temps envie de connaître la suite. J’adore ton roman !Nathaly : Oui je te l’ai donné à lire, avant même les éditeurs, car il est évident que dans ce livre il y a un rôle de femme et que j’ai bien entendu pensé à toi en tant qu’actrice…L’actrice qui jouera ce rôle doit être selon moi « connectée » et qu’elle ait également le don de voyance.
Pourquoi écrire sur le métier de voyanteTamar : Avais-tu besoin d’écrire ce roman pour balayer la route ?
La tentation d’arrêter le métier de voyanteTamar : Dans ton roman, ton personnage de voyante m’a tant touchée ! Par exemple par le manque de reconnaissance des gens, et aussi cette presque-honte de connaître une voyante. Il y a cette scène où ton personnage Laura se compare un peu à une prostituée.
La voyance influence-t-elle le destin des gens ?Tamar : Mon amie, ancienne voyante dans le sud, pense que quand on dit des choses aux gens on les rend dépendants et influencés par les prédictions.Nathaly : Je n’ai pas du tout cette analyse là sur la voyance. Je reste convaincue que mes consultants font ce qu’ils ont envie de faire, ils suivent leur instinct, leur cœur, mais certainement pas les alertes de leur voyante.