Journées Internationale de lutte contre les Grands Navires

Publié le 07 juin 2013 par Oliaiklod @Olia_i_Klod

C’est parti pour trois chaudes journées dans la lagune !

Vous trouverez toutes les informations sur le site du Comitato No Maxi Navi, où elles sont publiées en multi langages (avec quelques fautes, mais ce n’est pas grave)

Ce matin, ont été installé des stands d’information sur les fondamente près des Giardini, à proximité de la Biennale.

La presse locale annonce abondamment les trois de jours de lutte qui sont désormais relayées au niveau international.

Du coup, même le Ministre des Infrastrutture e dei Trasporti convoque le 13 juin tout le monde à Rome. L’annonce à été faite, hier, comme par hasard, un jour avant la mobilisation. A la réunion du 13 juin parteciperont le maire de Venise, Giorgio Orsoni, ile gouverneur de la région Veneto, Luca Zaia, le ministre de l’Environnement, Andrea Orlando, le président de l’Autorité portuaire, Paolo Costa, le commandant de la Capitainerie du port, l’Ammiral Felicio Angrisano, le president de Confitarma, Paolo d’Amico, le président de Clia Europe (représentant les armateurs étrangers), Manfredi Lefebvre d’Ovidio.

L"ordre du jour est l’étude aux alternatives du passage devant San Marco.

Ce à quoi les vénitiens répondent :

Monsieur le Ministre, votre réunion ne servira à rien, sauf à faire parler les médias, car le passage devant San Marco n’est pas le problème, le problème est que les vénitiens ne veulent plus de monstres des mers polluer leur lagune et détruire Venise.

Ceux qui ont des intérêts à ce que l’activité touristique continue comme si de rien n’était, ces "hommes d’affaires" dont on ne sait rein, ni qui ils sont, ni s’ils payent seulement des impôts, ont dépensé pour faire passer des communiqués de presse pour laisser croire que le port ferait travailler 6.000 personnes. Même en comptant les travailleurs non déclarés et tous les étrangers, tous les calculs faits, notamment par le fisc, sont loin de ces chiffres.

Pour mémoire, sur les deux cartes ci-dessous, l’évolution de l’impact industriel sur la langue de Venise, patrimoine mondial de l’UNESCO…