Pourquoi je ne suis pas une fille classe....

Publié le 23 avril 2008 par Cecile Berthelon @walinette

Note : ce billet a déjà fait l'objet d'une publication sur le blog de Caroline Daily lors d'un séance de blog-sitting il y a quelques mois. Ceci étant dit : j'aime bien avoir toutes mes petites affaires chez moi, donc je le republie ici (et surtout j'ai passé la journée d'hier à bosser sur ma nouvelle boite, CCI et cie, donc pas pris le temps d'écrire un joli billet...ahem)

Parce que c’est une chose que j’ai réalisé relativement tôt. Genre à l’âge où les filles découvrent le rouge à lèvres rose irisé du CCB et commencent à manger en sortant les dents pour éviter que le-dit rose se fasse la malle.
Enfin, pas toutes.
Parce que je me demande si ce n’est pas inné cette chose là, ou à la rigueur transmis de mère en fille.
Héritage que je n’ai point eu.
Car voyez-vous, moi quand je mange, je savoure, et la dernière chose à laquelle je pense c’est à prendre délicatement le morceau de viande du bout des dents pour conserver mon rouge cosmétique et le poser plus tard sur mon verre-ballon. Au pire, si je tente l’affaire genre femme fatale, le micro-bout de barbaque va immancablement ripper et atterrir sur ma jupe, serviette ou pas serviette (et c’est du vécu…)
Le mouvement ne m’est pas naturel : c’est tout. Inutile de lutter.
D’autres exemples ?
La fille classe, qu’il pleuve ou qu’il vente, arbore toujours une crinière de lionne parfaitement brushée. Alors que moi j’ai la moitié des cheveux lisse et l’autre qui frise, et ai l’air de sortir du sèche-linge dès force 2.
La fille classe ne transpire pas. Jamais. Même à la salle de gym.
Moi, en revanche, même si – tout de même – je connais le déodorant et par conséquent résiste vaillement à l’auréole du dessous de bras, la sueur me perle systématiquement au dessus de la lèvre supérieure après 10 min de lutte pour enfiler ce satané slim-que-si-c’est-ma-taille-d’abord.
La fille classe a le sac sans fond de Mary Poppins : elle porte une pochette (plate, la pochette, sinon c’est pas fashion) mais a quand meme toujours sur elle : la paire de ballerines/collants de rechange, le kit maquillage-papier matifiant, le vernis à ongles pour les retouches + la lime, plus certainement un zillion d’autres choses auxquelles je ne pense pas sinon je serais classe aussi. Moi je me contente de porter ma scoliose et un collant filé dès 10h du mat’.
Enfin la fille classe n’est JAMAIS malade. Même si elle porte le legging sans chaussettes en plein mois de décembre car c’est écrit dans ELLE que la chaussette-collant c’est naze dans la ballerine. Alors que moi à la même époque je suis dans ma période multi-couche pelure d’oignons, le nez rouge et les yeux qui pleurent, et avec le kleenex dans la manche parce que j’ai pas de poches (c’est CA mon héritage maternel….)
Vous voulez que je vous dise ? Pour être une fille classe de nos jours, il faut être née bionique, la rejetonne de l’homme qui valait trois milliards.
Minimum.
Sérieusement, vous y arrivez, vous ? A être et rester classe ? ce sont quoi vos tuyaux ?

PS : et sinon, pour rester belle en toute circonstance, la sympathique Ophélie, journaliste beauté et blogueuse vient d'ouvrir son forum beauté... il n'y a plus d'excuse pour ne pas être impeccable..