STAR TREK Into Darkness: La Critique

Par Pulpicons

Est-ce que la réalité alternative permet tout ? Il vaut mieux pour vous, car si vous êtes fan de Star Trek (l’original), la pilule aura du mal à passer !
Passé ce (gros) détail, Into Darkness est beau à regarder, Chris Pine fait mouche, et Benedict Cumberbatch a du talent.

C’est côté scénario que ça patine sévère, après une première partie pourtant très réussie.  Le tandem Orci/Kurtzman est un peu coutumier du fait, et se perd à nouveau

en circonvolutions inutiles et dilatations temporelles improbables, habitude héritée de l’école du show tv probablement. L’autre bémol, et c’est une surprise, c’est Zach

Quinto qui offre une prestation un peu en dessous, avec un Spock rasoir au possible qui joue les râleurs de service; la faute aux auteurs peut-être, mais il semble que Zachary Quinto ne

soit pas des plus à l’aise dans son personnage, c’est en tout cas le sentiment qui s’en dégage. Star Trek Into Darkness reste un grand film, mais qui malmène son matériau d’origine.