Critique: trance

Par Cinedingue @cinedingue

Commissaire-priseur expert dans les œuvres d’art, Simon se fait le complice du gang de Franck pour voler un tableau d’une valeur de plusieurs millions de dollars. Dans le feu de l’action, Simon reçoit un violent coup sur la tête. À son réveil, il n’a plus aucun souvenir de l’endroit où il a caché le tableau. Ni les menaces ni la torture ne lui feront retrouver la mémoire. Franck engage alors une spécialiste de l’hypnose pour tenter de découvrir la réponse dans les méandres de l’esprit de Simon…

Dixième film de l’Anglais touche à tout Danny Boyle, Trance est une belle réussite. Après une ouverture à couper le souffle nous montrant le vol d’un tableau, mise en scène avec un vrai brio qui rappelle, n’en déplaise à ses détracteurs, que Boyle connait son métier, le film se transforme en un thriller au scénario diabolique. Revenant à un trio de personnages comme c’était le cas dans son premier film "Petits Meurtres entre Amis" (c’est d’ailleurs le même scénariste!), Boyle, en vieux briscard rusé, nous balade d’un personnage à l’autre au gré des souvenirs cachés ou pas, réels ou pas. Durant une centaine de minutes, le spectateur se demande qui manipule qui et qui sera le grand gagnant de ce petit jeu. Remarquablement interprété par James MacAvoy, Vincent Cassel et Rosario Dawson qui nous gratifie d’ailleurs d’un nu frontal qui ravira les connaisseurs, Trance est un vrai plaisir pour les amateurs de casse-tête, ponctué de quelques scènes à la violence sadique assez jouissive. Entrez vite en trance!

NOTE: 8/10