LA PETITE-PIERRE(67)-L'Église Simultanée Notre-Dame de l'Assomption dans le Détail

Par Marcetsylvie
Vous vous souvenez, hier je vous parlais de cette très jolie église simultanée Notre-Dame de l'Assomption de La Petite-Pierre, petit village alsacien que nous visitons depuis quelques temps (voir l'article sur ce lien)?
Rappelons qu'une église simultanée est une église qui accueille les cultes de deux confessions chrétiennes différentes.
Vous pouvez revoir la balade depuis le début en cliquant  sur ce lien.
Cliquez sur les photos pour les agrandir!

La Réforme fit son entrée à La Petite Pierre par le comte palatin Frédéric Il en 1554.

Devenue française en 1680, un genre de simultanéum fut décrété dans l'église de la petite ville.
Le sanctuaire fut divisé par une séparation de planches.
Malgré la création d'une «paroisse royale» à la fin du 17e siècle et la construction de l'église Saint-Louis, actuel Musée alsacien du sceau, ce simultanéum subsiste jusqu'à nos jours.
La nef et la tour Ouest de l'église furent construites en 1885 en réutilisant partiellement des matériaux de l'ancienne église.

Elle est éclairée par des vitraux sobres mais très lumineux!

Avec les murs peints en blanc, l'éclairage est majestueux!

À droite, pierre tombale de Georges Jean de Veldenz mort en 1592.
Il fut le fondateur de l'actuel château de La Petite-Pierre.
À gauche, pierre tombale de Anne Élisabeth morte en 1609, Comtesse Palatine du Rhin, Duchesse de Bavière et Comtesse de Veldenz.

Le chœur date de 1417.
Les voûtes ont conservées des peintures du début du 15e siècle.

Au milieu du 16e siècle, au moment de la Réforme, elles furent redécouvertes et c'est entre 1967 et 1969, que les Monuments historiques ont entrepris leur sauvetage et leur restauration.

Ces peintures illustrent les mystères du christianisme, tel que le couronnement de la Vierge ou le jugement dernier.

On reconnaît aussi les quatre évangélistes.

Dans le choeur, on retrouve des stèles funéraires des Comtes de La Petite-Pierre.

Cette sculpture représente une partie du monument funéraire du Comte Jean Auguste, père de Georges Jean (fondateur du château).

Un rayon de soleil et le vitrail n'a plus la même expression!
Bonne journée!