Point chance n°6 : réaliser le pouvoir de la parole

Publié le 23 juin 2013 par Laurence Roux-Fouillet

Il y a des moments dans notre vie où des phrases - entendues ou prononcées - vont créer de véritables déclics qui nous mettent en route, ou au contraire nous accablent. Il ne faut pas négliger le pouvoir de ces phrases - positives ou négatives - dans notre capacité à réussir.
A nouveau, il ne s'agit pas d'encourager la pensée magique, mais de réaliser que ces sentences ont un impact certain sur notre subconscient. Dès lors, elles peuvent stimuler ou anihiler tout ou partie de nos ressources - dont nous avons bien évidemment besoin à 100% pour réussir. Les candidats au bac ne me démentiront certainement pas... Emile Coué agissait déjà ainsi il y a un siècle en prônant le recours à des affirmations positives - forcément positives.

Ce phénomène est également observable dans les croyances, ces pensées que nous généralisons et que nous tenons pour sûres. On dit parfois qu'elles sont auto-réalisatrices - en tout cas nous les percevons comme telles. Le problème est qu'elles s'expriment souvent sur un mode négatif, dans une anticipation limitante ou franchement bloquante. Ceux qui sont convaincus qu'ils n'ont "pas de chance", sont plus enclins à voir leurs échecs qu'à considérer valablement leurs réussites.
Les inquiets qui seraient tentés d'interroger leur chance par l'intermédiaire des pythies de l'avenir risquent d'en être également pour leurs frais. Les sentences des voyants, astrologues et autres devins agissent plus sûrement sur notre capacité à croire en nous que sur le cours des événements qu'ils annoncent. Attention à la parole de l'oracle, dont l'impact est extrêmement fort, car il est parfois difficile de sortir d'un mauvais présage. D'ailleurs la tentation est grande de réitérer le recours aux prédictions, dans l'espoir de décrocher une sentence enfin favorable. Une dépendance peut vite s'installer - ce qui est moindre mal. Le pire est surtout l'inhibition ou l'anxiété implacables qui peuvent naître à la suite de ces annonces plus ou moins sensationnelles. Ce comportement accentue la tendance à croire que la chance vient de l'extérieur - essentiellement d'événements opportuns et fortuits - plutôt que de nous même.