Star trek into darkness : un deuxième opus plus intéressant

Publié le 24 juin 2013 par Acrossthedays @AcrossTheDays

Après un premier film que j’ai trouvé pour ma part assez décevant, J.J. Abrams revient avec un 2ème opus plus complet que le premier, avec un scénario plus costaud et surtout, un atout majeur : Benedict Cumberbatch.

Un deuxième opus plus réussi

Le pitch ? Une attaque de l’intérieur amène la Star Fleet et l’USS Enterprise à partir à la chasse à l’homme sur Kronos, la planète sur laquelle s’est refugié John Harrisson, l’homme responsable d’une vague d’attentats à Londres. Plus clair dans sa structure et dans son propos, le scénario parle plus au spectateur que celui du premier opus, dont le but était surtout de mettre en place le cadre de Star Trek : ses personnages, leurs relations et leur caractère. Même si le scénario ne vaut pas grand chose sans la magnifique photo du film – il est en effet assez prévisible – il a le mérite d’être clair, d’avoir une progression par rapport au premier opus. Bien souvent les personnages restent figés, les scénaristes se contentant de leur imaginer de nouvelles péripéties.

Je le disais, un des atouts du film est Benedict Cumberbatch. Issu du petit écran, où il commença avec la très bonne série télévisée Sherlock Holmes accompagné de Martin Freeman (qui joue Bilbon Sacquet dans Bilbo le Hobbit), Benedict Cumberbatch apporte une autre dimension au méchant de cet opus, qui manquait selon moi dans le premier Star Trek de J.J. Abrams : le côté humain (la brute épaisse interprétée par Eric Bana n’avait absolument rien d’intéressant selon moi).

Aussi, on retrouve les acteurs du premier opus : Chris Pine (toujours convaincant), Zachary Quinto (toujours ridicule avec sa coupe au bol et ses oreilles pointues mais bon…), Zoe Saldana (qui n’a malheureusement pas un rôle assez développé et qui fait un peu figure de plante verte), Simon Pegg (toujours aussi drôle), Bruce Greenwood (un rôle intéressant dans ce film). Finalement, figurent au casting de ce nouveau Star Trek trois nouveaux : Benedict Cumberbatch, Alice Eve (Men In Black III) et Peter Weller (notamment connu pour son rôle de Robocop dans le film éponyme de Paul Verhoeven).

Star Trek/Wars

Tourné en IMAX et en 3D (et bien sûr on le rappelle dirigé par J.J. Abrams) le film est une vraie prouesse technique, pas si tape à l’œil que ça. Moins lourd en effet spéciaux que son concurrent Man Of Steel (notamment la scène finale), Star Trek Into Darkness se démarque par un univers très envoutant : de l’USS Enterprise (la passerelle de commandement, la salle des machines, etc.) aux terres aborigènes, de l’espace aux terrains urbains (Londres) on voit que J.J. Abrams soigne son image.

Ses choix d’image mais aussi sa mise en scène : la caméra se glisse entre les personnages, les changements de point et les différents mouvements soulignant la virtuosité de cette direction d’acteur convaincante, supportant un découpage fait afin d’éviter au maximum l’effet Michael Bay (enchaîner 10 plans à la seconde). « J.J. Abrams est un remarquable raconteur d’histoire » nous lâche Chris Pine dans un interview pour Studio Ciné Live. C’est vrai, mais c’est avant tout un réalisateur hors pair, reconnu par certains comme le digne successeur de Spielberg.
J.J. Abrams, l’homme capable de relancer les franchises qu’on pensait irrécupérables : après Mission Impossible (qui fût un énorme succès commercial) et ces deux opus de Star Trek, 7 ans après le dernier film sur ces hommes en pyjama. Maintenant vient Star Wars. Je vous avoue que je n’ai pas passé une seule seconde de Star Trek Into Darkness sans penser à Star Wars, et à mon avis, J.J. va faire du bon boulot.