Livre : 12 ans de téléréalité... au-delà des critiques morales de Nathalie Nadaud-Albertini

Publié le 25 juin 2013 par Slarue1 @larueofficiel
Arrivée en avril 2001 sur nos écrans avec Loft Story, la téléréalité a été reçue par une levée de boucliers extrêmement vive. Pourtant, en 2013, ces programmes sont toujours à l’antenne, et surtout, ils figurent parmi les plus regardés.

Comment a-t-on su banaliser des émissions si décriées ? Comment s’est-on efforcé de rendre éthique un genre polémique et anxiogène ? Comment a-t-on jugulé une controverse née de l’incapacité à saisir la nouveauté autrement que par la crainte et la dénonciation ? Comment a-t-on instauré de la confiance entre les téléspectateurs et des programmes suscitant une méfiance intense ? Comment concilier la crainte de regarder au plaisir et l’amusement ? C’est à ces questions que cet ouvrage tente de répondre.

Soucieuse de ne pas entrer dans la ronde des critiques sans pour autant tomber dans l’apologie de la téléréalité, Nathalie Nadaud-Albertini a utilisé une sociologie pragmatiste pour décrire le processus dynamique d’interactions entre les producteurs, les contempteurs et les téléspectateurs-in-ternautes – au terme duquel la téléréalité s’est adaptée à ses critiques pour se constituer en un genre éthiquement acceptable.

C’est en étudiant les critiques initiales, les programmes de 2001 à 2011, et la réception sur les forums Internet que cet ouvrage décrit le premier défi et le premier moment de la téléréalité : celui de la quête d’une innocuité morale.

Sortie le 10 juillet 2013

Ina Editions dans la collection « médias histoire »

Prix public : 20 €

Sociologue des médias, Nathalie Nadaud-Albertini est chercheuse associée au Centre d’Études des Mouvements Sociaux à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Cet ouvrage est issu de sa thèse de doctorat de sociologie « Constituer une innovation télévisuelle. Le contenu et la réception des émissions de téléréalité » qui a obtenu le prix 2012 de la Recherche de l’Inathèque.