Airboard concurrent de Segway

Publié le 24 avril 2008 par Brigitte Contois

Il y a 2 ans j’écrivais sur le Segway (Segway by the way,enfin le 11 octobre 2006), engin à 2 roues électrique où on se déplace debout, on accélère, freine ou tourne avec le mouvement du corps. Je l’ai seulement essayé sur le salon du golf et sensation garantie, on a envie de ce jouet pour se transporter à la Star Trek dans le monde réel. Beaucoup en parle…seulement (hélas) aujourd’hui mais ces engins sont là depuis un moment. Même que des locations sur golf ont sombré dans l’oubli pour un prix autour de 100 euros et faute de young people adeptes de fashion tendance (paix à celui que j’ai vu dans le 16ème à Paris espérant qu’on ne le pousse pas dans le caniveau pour lancer la mode du segwayjacking). Il existe une version golf avec des roues adaptées aux greens et un porte sac. Mais voilà, comme dit Maître fung Ho shi san « quand les magazines en parlent, c’est déjà has been », en fait la Loi de Moore étant plus reconnue affirme qu’au bout de 18 mois, le dernier concept est dépassé. Donc si je calcule avec mon article sur le segway, pam, on y est. Désolé les copains qui écrivent dessus, je flaire la nouveauté avant vous. Je devrais demander l’euro parabolique ;-)
Alors dura lex sed lega, Segway n’échappe pas à la règle. Un concurrent fait parler de lui et vise les aires de loisirs. Airboard est arrivé en France et se présente comme une soucoupe volante sur air. Le principe est quasi le même (debout, «barre », mouvement) sauf qu’à défaut de roues, une jupe se remplit d’air qui est pulsé par une turbine créant un coussin d’air. On vole, on est à 20 cm sur la surface, comme dans les mangas ou films de SF (Surfer d’argent me voilà). On peut se déplacer sur les surfaces planes (bitume, glace, terre, herbe rase) mais pas en ville car il n’est pas (encore) autorisé (ah cette France procédurière). Pourquoi est-ce un concurrent du Segway pour les golfs ? Car le terme d’herbe rase considère nos prairies golfiques (même si certains laissent à désirer sur le « rasage » justement et que je préfère le terme de prairie que de gazon) mais que le phénomène gnagnagna peut jouer en sa faveur. La gnagnagna attitude est la réponse du français souvent patron de golf-tout-puissant qui est allergique à la nouveauté. Le Segway bute sur le « Mais les roues risquent d’abîmer le terrain gnagnagna gnagnagna ». Mais l’Airboard est recommandé avec casque et genouillères pour l’instant et j’entends déjà le « Mais on ne peut pas jouer au golf harnaché comme ça gnagnagna » (mais ils font comment les hockeyeurs alors ?). Donc pour me la jouer à la Samson, je vous laisse trancher dans le vif du sujet après cette comparaison.
-   Point positif de l’Airboard : juste de l’air ecolo-attitude, pas de roues à priori (peut-être une a l’arrière servant au démarrage mais pas sûr) donc pas de problèmes de terrain dégradé
-   Point négatif de l’Airboard : le bruit car on dirait que l’aspirateur de mémé est en route
-   Point positif du Segway : il existe déjà en version golf et reste silencieux
-   Point négatif du Segway : les roues doivent être acceptées sur le golf
-   Point positif des 2 : Mega sensation de voler, d’être superman
-   Point nul pour les 2 : même prix, 6 000 euros ! Aïe, ouille, hiii
Il vaut mieux se la péter sur les avenues des villes balnéaires de Floride et de payer moins d’impôts à Oncle Sam que se la jouer Bob Morane au Moyen-Âge français. Pour les curieux, le site d’Airboard (je crois qu’on peut en faire à Maurepas 78) : www.airboard.fr