Genre: science fiction, post-apocalyptique
Année: 1986
durée: 1h25
L'histoire: Après la guerre nucléaire, le monde est dominé par l’armée des robots de « Dark One », mystérieuse créature qui contrôle l’atmosphère et réduit, par ce biais, une partie de l’humanité en esclavage, obligeant les hommes à travailler dans des mines insalubres. Un savant, ayant mis au point un procédé permettant de respirer l’atmosphère polluée et pouvant potentiellement sauver l'humanité, est enlevé par les sbires de Dark One. Mais un groupe de héros part à la recherche du savant.
La critique d'Alice In Oliver:
Bienvenue au royaume de la fauche et de la série Z ! Ou encore comment réaliser un film de science fiction avec trois francs, six sous ? Telle est la grande question de Robot Holocaust, réalisé par Tim Kincaid en 1986. Derrière ce nanar méconnu, on trouve un grand nom du cinéma bis, Charles Band, à qui l'on doit de nombreux films horrifiques avec des marionnettes psychopathes.
Au niveau de ses influences, Robot Holocaust hésite entre l'univers de Mad Max et celui de Terminator puisque le film mélange cyborgs et ambiance post-apocalyptique.
Attention, SPOILERS ! Après la Troisième Guerre Mondiale, quelques survivants subsistent. Le monde est désormais dominé par les robots de Dark One, une horrible créature qui contrôle l'atmosphère (???) et a réduit l'humanité à l'état d'esclavage.
Pourtant, dans ce monde ravagé par le chaos, un espoir subsiste, un scientifique a mis au point un procédé pour respirer l'air pollué. Ce qui met évidemment en danger les machines. Le savant est donc capturé par les sbires de Dark One.
Mais un groupe de mercenaires a pour mission de libérer le scientifique et part à sa recherche. Au niveau du scénario, rien de nouveau. Robot Holocaust s'inscrit dans la grande tradition des nanars post-apocalyptiques qui seront réalisés dans la foulée de Mad Max.
Encore une fois, le film est censé se dérouler après la guerre nucléaire. Pourtant, on se surprend à voir ici et là des paysages étrangement boisés, même si la majorité du film a été tourné dans une sorte de dépotoir.
Indéniablement, les grandes stars de Robot Holocaust, ce sont les cyborgs moisis de service ! Dénué de tout budget, le film doit composer avec les moyens du bord, soit la totalité d'un SMIC albanais. Les robots poisseux sont donc affublés d'un look à coucher dehors !
Difficile de décrire ces sortes de croisement entre le Terminator et l'épagnol breton... Aussi, est-il nécessaire de vous présenter une photographie...
Alors, c'est de la bonne, hein ? Evidemment, avec des costumes aussi ridicules (et le mot est faible), Robot Holocaust est condamné à l'avance. Le film multiplie les séquences les plus insensées. Au hasard, comment ne pas citer cette scène se déroulant dans une caverne, nos héros devant affronter des bras monstrueux et en carton-pâte gisant des murs ?
Un grand moment de solitude ! Dans ce désastre filmique, les acteurs font partie des abonnés absents.
Inutile de les mentionner. Ce sont tous des inconnus. Pourvu qu'ils le restent ! Enfin, comment ne pas évoquer les décors ringards à base de caoutchouc et de monstres en mousse ? C'est par exemple le cas lorsque nos héros se retrouvent dans la tannière d'une araignée géante...
Pour l'anecdote, on ne voit jamais l'araignée moisie. Il faudra donc se contenter d'une énorme patte en plastique, activée par le bras maladroit d'un gusse qui passait par là... A cela, rajoutez une séquence "nichons" et de pseudo-cannibalisme, et vous obtenez une très grosse purge.
Pour les suicidaires, le film est disponible en entier et en version originale non sous-titrée (donc en italien) sur youtube, mais je décline toute responsabilité !
Note: non, non et non !
Note nanardeuse: 18.5/20