Alors que la moitié de la population mondiale est à risque d’infection par le virus de la dengue qui touche de 50 à 100 millions de personnes par an, entraînant un demi-million d’hospitalisations et un taux de décès de 2,5% principalement chez les enfants, et qu’il n’existe pas de vaccin, la principale méthode de prévention reste la destruction des eaux stagnantes où les moustiques se reproduisent.
Pouvoir déterminer sur place si les moustiques sont porteurs ou non du virus est donc essentiel.
Le test est basé sur un « ADN enzyme » ou enzyme à bras d’ADN lié à des nanoparticules d’or qui reconnait une courte séquence du génome de l’ARN viral commun aux quatre types de dengue. Lorsqu’on ajoute du magnésium et à une température de 37°, l’ARN et les nanoparticules
L’idéal serait de pouvoir détecter l’infection sur un seul moustique ou à partir d’une seule cellule infectée, explique le Dr James Carter, auteur principal, mais le test offre déjà une alternative pratique, rapide et à faible coût pour la détection du virus.
Source: Virology Journal doi:10.1186/1743-422X-10-201 28 June 2013A novel dengue virus detection method that couples DNAzyme and gold nanoparticle approaches