Le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) vient de publier une « Feuille de route pour l’éolien en mer » qui se penche sur le rôle de cette filière dans la transition énergétique et les perspectives industrielles et économiques y étant liés.
Selon le document, consultable ici, le potentiel de développement de la France en matière d’éolien offshore est particulièrement fort grâce, notamment, à une géographie favorable (un espace maritime de 11 millions de kilomètres carré).
Le pôle éolien offshore du SER attire également l’attention sur le potentiel de la filière en matière de création d’emplois. Ainsi, en se basant sur « des hypothèses qui tiennent compte du potentiel maritime exploitable, de la capacité industrielle des acteurs de la filière et de la concertation indispensable entre tous les usagers de la mer« , la Commission prédit une puissance totale installée de 15000 MW accompagnée de la création de 30000 postes d’ici 2030.
Les 50 professionnels de cette Commission vont soumettre au gouvernement une liste de mesures permettant d’offrir un cadre favorable au développement du parc éolien offshore français, afin de lui fixer un « objectif ambitieux (…) pour lui permettre d’être compétitive sur le marché international« .
Le gouvernement français a lancé deux appels d’offres, en juillet 2011 puis en mars 2013, afin d’atteindre un objectif de 3000 MW installés à l’horizon 2020.