Festival Beauregard we musical ensoleillé. Part two

Publié le 07 juillet 2013 par Gangansurleweb

6 juillet 2013
C’est sous un soleil de plomb que Shake Shake Go nous réveille tranquille scène B : ambiance pop relevée de passage à tabac de grosse caisse. Énergique, simple efficace, le public se met vite dans l’ambiance. La chanteuse apporte une puissance au set du groupe. Un bon moment pour les quelques festivaliers déjà présents.

Scène A en plein soleil, Gablé débarque chargé de sa panoplie d’instruments plus ou moins conventionnels. Il a chaud notre trio mais assure un concert énorme. Musique expérimentale mais accessible, Gablé nous présente MuRDeD et les instruments bizarres qui ont aidé à composer l’album : récipient à lait, cagette, cloches, sons d’animaux….les festivaliers qui se protègent à l’ombre des quelques arbres sont conquis et en redemandent. Mix pop, hip hop, noise, electro et folk cet ovnis musical crée le premier coup de cœur de la journée.




Il faut quitter l’ombre, s’hydrater et appliquer une 3ème couche de crème solaire pour rejoindre Rover sur la petite scène. Cet impressionnant dandy à la stature imposant le respect habillé de noir pantalon, chemise et veste (!) et lunettes (seule accessoire qu’il ôtera par 25°) entame un set « spécial festival », plus rock, moins intimiste qu’en salle mais tout aussi envoûtant. Rover est tout en émotion avec son timbre de voix si particulier, ses mélodies torturées, romantiques. Entre la chaleur extérieure et les émotions que la scène nous envoient, on dégouline. 2ème coup de coeur de la journée !


Petite pause côté VIP Presse pour l’équipe pendant le show d’Oxmo : effectivement on n’est pas trop fan du genre, l’écoute plus lointaine suffit à apprécier l’écriture du rappeur entre métaphores, phrases chocs, références à Eminem et autres…
Au carré presse, ambiance studieuse mais ombragée !

Vite c’est au tour des Maccabees, retour sur le site qui parait s’être blindé en l’espace de quelques minutes. Les festivaliers ont débarqué en nombre.
Scène B donc, on se faufile pour assister pas trop loin au concert. Les chants d’Orlando Weeks et de Felix White (guitare) apporte une profondeur à ce rock sombre. Le groupe britannique défend efficacement son dernier album par un set carré. Le public adhère

On enchaîne avec un autre anglais, Jake Bugg, jeune lad aux airs de mauvais garçon en polo Fred Perry très à l’aise sur cette grande scène avec sa guitare. Mêlant les influences rock, blues et country, ce jeune de 18 ans va faire perdurer la folk rock de qualité. Cette ambiance donne faim et soif, tiens ça tombe bien c’est l’heure du pique nique autour de nous.

Un passage express par le carré Presse pour apercevoir une artiste pour qui nous avons énormément d’estime et hop direction les Lumineers….oh nan c’est plein à craquer, s’approcher à une distance raisonnable revient à mission impossible ! C’est donc de très (très) loin que nous devront essayer d’apprécier la prestation de ce groupe américain. C’est pourtant parfait pour l’ambiance festival avec une hymne comme Ho Hey mais ça blablate trop dans les sitting autour de nous. On déclare forfait pour se ravitailler et se placer pour Bloc Party.

Re groupe anglais pour continuer cette journée qui se rafraîchit enfin un peu. Après 2 morceaux qui font regretter l’énergie des débuts, ça s’excite tout de même un peu. Ils en ont perdu en rock brut, gagné en son electo… oups mais ils sont où les membres originaires, vous êtes qui mesmoiselles ? Kele n’est pas dedans jusqu’au moment d’entonner Banquet pour un set propre mais pas mémorable. C’était bien avant….




Il est un peu plus de 22h30, c’est le moment d’aller voir du côté de la petite scène pour retrouver l’univers envoûtant de Natasha Khan avec son groupe Bat For Lashes. Un set très émouvant, des morceaux assez expérimentaux pour le grand public qui était venu au Festival Beauregard. En assistant au set de la chanteuse, il ont sûrement pensé à l’univers de Kate Bush et Björk entre autres… Il y avait aussi dans son répertoire scénique du soir, des pop songs moins expérimentales. Natasha nous embarque dans son univers féerique, Natasha nous a encore faire entendre sa magnifique voix !!! Le petit point négatif, c’était les basses qui vibraient un peu trop fort dans nos oreilles.




Après le show mystique de Bat For Lashes, retour au rock primaire des années 90 sur la grande scène avec la tête d’affiche The Smashing Pumpkins.
Première constatation pour tout le monde, le Billy Corgan a dû abuser ces 5 dernières années de Pop Corns, Fast Food et autres bouffes grasses américaines. Que dire du set des américains ? Un show fait pour les festivals : les tubes les uns après les autres, que le groupe maîtrise efficacement avec une énergie rock toujours présente malgré l’âge et le changement de line-up ! Les Smashing ont fait le boulot, merci les gars et les filles, du coup il nous donne une envie de retourner chercher nos CD’s à la lettre S dans notre discothèque ! Caribou !!!

Il est très tard, 1h00 du mat’, nous allons voir Miles Kane le british. Le chanteur anglais a une pèche d’enfer ! Du rock bien british à donf les manettes, des hymnes de rock sixties qui font plaisir à entendre ! Merci à toi Miles, de nous sortir un set digne de ce nom ! Presque 2h du mat’, c’est l’heure de quitter le site du festival ; on a bien bougé : plus de dos ni de pieds ! C’est l’heure d’aller au lit ! Merci Beauregard pour cette belle journée de concert en Normandie et sous le soleil ! Caribou !!