22 métabolites associés à l’âge et donc présents à des niveaux plus élevés chez les personnes âgées, pourraient former la base d’un futur test de prédiction de la durée de la vie. Si ce test révolutionnaire pouvant prédire la vitesse du vieillissement et le temps qui reste à vivre n’est pas encore pour demain, ces résultats, publiés dans l’International Journal of Epidemiology donnent un premier aperçu des progrès en biologie du vieillissement.
Le chercheurs aboutissent à 22 métabolites associés avec l’âge, qu’ils valident sur une seconde cohorte de 887 personnes. Un métabolite en particulier, C-glyTrp, s’avère particulièrement associé à des facteurs liés à l’âge tels que la densité osseuse et la fonction pulmonaire.
Ces résultats ne suggèrent pas que ces métabolites soient directement facteurs et facteurs explicatifs des différences de vieillissement, mais ils pourraient être des biomarqueurs significatif de l’état du vieillissement. Les chercheurs parlent ainsi d’un « profilage métabolique » lié à des mécanismes moléculaires clés, influant sur la santé à long terme et le vieillissement. Mais le développement d’un test sanguin, permettant de prédire la durée de vie est encore loin.
Source: International Journal of Epidemiology online July 8 2013 doi: 10.1093/ije/dyt094Metabolomic markers reveal novel pathways of ageing and early development in human populations (Visuel NHS)
HORLOGE BIOLOGIQUE: PERiod 1, le gène du rythme de vie et de l’heure de la mort -