Dans leur étude, les chercheurs ont utilisé un ensemble de modèles climatiques pour simuler des concentrations d’ozone et de PM 2,5 dans les années 2000 et 1850. Leur analyse aboutit à plusieurs modèles et conclut que,
· près de 470.000 personnes meurent chaque année en raison des seules augmentations d’ozone, d’origine humaine.
· au total, ce sont 2,1 millions de décès causés chaque année par des augmentations, toujours d’origine humaine,de particules fines (PM2.5). Ces minuscules particules en suspension dans l’air, rappellent les auteurs,pénètrent profondément dans les poumons, favorisant le développement du cancer des poumons (7%) et d’autres maladies cardio-pulmonaires (93%). La figure ci-contre montre ainsi les estimations de la charge mondiale de mortalité liée aux PM2.5 (2000-1850) en raison de maladies cardiopulmonaire (CPD) et de cancer du poumon (LC) en fonction de différents modèles (bleu foncé : somme de 6 types de particules, vert foncé : somme de 4 types, bleu clair : de tous types, vert clair : en fonction du niveau de PM25 rapporté).
Le changement climatique qui affecte la pollution de l’air,entraînant des évolutions locales, des réactions qui vont déterminer la formation ou la durée d’un effet polluant, qui peut augmenter les émissions de composés organiques qui vont inter-réagir avec l’ozone et les matières particulaires pèsent faiblement sur la mortalité. Selon Jason West, de l’Université de Caroline du Nord, co-auteur de l’étude, le nombre de décès qui peuvent être attribués à l’évolution du climat depuis l’ère industrielle reste relativement faible et pèse pour 1.500 décès liés à l’ozone et 2.200 liés aux PM2.5 chaque année.
Source: Environmental Research Letters11 July 2013 doi:10.1088/1748-9326/8/3/034005 Global premature mortality due to anthropogenic outdoor air pollution and the contribution of past climate change
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