"Il y a, chez François Hollande, quelque chose qui fait partie de l'identité de notre pays et qui doit continuer d'en faire partie : la douceur. Même s'il est en train de tout mettre par terre, cet homme représente un aspect majeur de ce qui fait notre force. La droite, et ses électeurs, et tous les gens qui se plaignent à raison de la voracité administrative doivent entendre que la France, sa singularité dans le concert des nations, c'est aussi la Sécu, la SNCF, la Poste, l'école gratuite... Même si ce système a tendance à produire des "assistés bouffis de ressentiment et de haine", pour reprendre la formule du grand écrivain russe Andréï Makine, il faut en conserver quelque chose. Si la droite doit reprendre le pouvoir pour empêcher, peut-être in extremis, le pays de couler complètement comme un pédalo mal actionné, elle ne peut le faire en promettant un capitalisme débridé à l'américaine."
Cet article dont nous donnons ici quelques extraits n'est pas à prendre comme un simple pamphlet anti-Hollande, au contraire. Les "anti-Hollandais primaires" devraient le lire avec attention dans sa totalité et saisir que l'opposition de droite est également très largement "interpellée". Le capitaine actuel est effectivement Hollande, mais le Titanic, c'est la France.