Le tourisme où l'art inutile d'être où n'est pas sa place

Publié le 16 juillet 2013 par Celineakavps


Souvent, on me demande pourquoi je voyage plusieurs mois par an. Certains partent sur les traces de Jack Kerouac ou de Gengis Khan. D'autres font le tour du monde des spots de plongée. D'autres s'essaient à la vie d'ermite (réf. Sylvain Tesson, dans une baraque au bord du lac Baïkal). D'autres encore s'aventurent dans l'humanitaire ou s'investissent dans le très à la mode woofing. De mon côté, rien d'aussi exceptionnel : je marche, pédale, rame, monte à dos de mulet, dromadaire ou éléphant, parcours des milliers de kilomètres en cars, jeeps, taxis, rickshaws, pirogues, trains, scooters, ferrys et tous autres moyens de transport usités dans les contrées traversées. Aucun réel autre but que d'expérimenter. Expérimenter notamment l'errance, celle décrite par Raymond Depardon comme une quête d'un lieu acceptable qui deviendrait une quête du moi acceptable.