Francis Giauque – Poème (1962)

Par Stéphane Chabrières @schabrieres

Nous ressemblons
à ces oiseaux désemparés
que le vent déporte
de tempête en tempête
et qui s’élancent
à l’assaut du soleil
pour retomber calcinés
dans une poussière de sang.

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Francis Giauque (1934-1965)L’Ombre et la nuit (1962)