On ne voit bien qu'avec le coeur

Publié le 21 juillet 2013 par Anosenfants

Esmeralda et Quasimodo 2013. C'est l'histoire d'une homme et d'une femme. Elle déborde toujours, pénible, épuisante. Lui se vide, voudrait disparaître peut-être et pourtant reste, laisse partout ses traces invisibles. Les mensonges inutiles et décevants, toujours. Ici le puit où elle les jette. Elle n'en veut plus.

Elle veut la vie, le souffle, les peaux douces qui se touchent et les regards aussi. Elle veut les regards francs, ceux qui disent plus. Elle veut plus. Il y a six mois elle dansait sur "le Geyser et le musicien", aujourd'hui sur "le menteur et l'insatiable", doux glissement de la vie. Le fleuve toujours, ses eaux froides et ses courants dans lesquels ils se laissent prendre, et ces rives qui ne se rejoignent jamais. Le couple... Ceux qui savent être une île.

Esmeralda, aimer l'espoir et danser, esperer qu'on aimera et danser. Quasimodo, quasi aimé, quasi dit sans un mot.

Diseuse de bonne aventure lisant sur la ligne, entre les lignes, les phrases mentent mais pas les mots. Je t'entends lui dit-elle. Je n'aime pas les menteurs.

Tableau Rob Scholtz