Orange is the New Black // Saison 1. Episodes 6 et 7. WAC Pack / Blood Donut.
Netflix c'est un peu comme le sucre finalement, la plus grosse drogue du monde. Le fait qu'ils nous tentent avec des saisons complètes d'un seul coup m'énerve car j'ai aussi d'un
autre côté envie de déguster. Sauf que c'est une telle incitation au binge-watching qu'au final, je commence à tellement saliver que je finis par succomber. Orange is the New
Black c'est un tel délice que j'ai envie d'enchainer les épisodes. J'avais déjà envie de le faire avec House of Cards mais j'ai tenu le choc car pendant ce temps il y
avait d'autres choses à voir et à rattraper. Là c'est l'été et Orange is the New Black est un peu devenu une sorte de refuge. Ces deux épisodes étaient bons, mais une fois n'est
pas coutume. En effet, je trouve cette série si charmante que j'ai toujours envie d'en voir encore un peu plus. "WAC Pack" va dans un premier temps nous amener sur le terrain
d'une sorte d'institution de la prison. En effet, un conseil de prisonniers existe afin de faire des demandes à la hiérarchie (des coussins supplémentaires, une sauce italienne, etc.).
Sauf que voilà, tout cela ne se déroule pas de la meilleure façon… Et si Piper tente de s'éloigner le plus loin possible de ces histoires, son nom va être élu de façon très douteuse. Je me
demande réellement ce que cherche Healy avec elle. Je trouve qu'il est très ambigu. D'un côté j'ai envie de croire qu'il tente de la pousser afin qu'elle puisse être quelqu'un de puissant dans la
prison et fasse régner un certain sentiment de plénitude pour tout le monde, mais d'un autre côté, la fin de "Blood Donut" me laisse assez pantois. Je me demande du coup ce que
Orange is the New Black a encore dans ses poches afin de nous séduire. Les intrigues sont maintenant toutes plus ou moins installées, ce qui permet de se concentrer sur les
relations que les uns entretiennent avec les autres. Notamment celle de John Bennett et sa prisonnière préférée. Je trouve cette relation assez touchante (bien que la petite pipe était à mon sens
un peu trop). La série s'amuse donc avec cette relation, pendant que Pornstache continue de faire régner sa loi de la fellation. Ce dernier est toujours aussi dégoutant mais au fond ce n'est pas
un problème car cela me fait beaucoup rire.
En tout cas, il est sadique et s'amuse avec ses prisonnières de façon plutôt efficace. Par ailleurs, Claudette va enfin sortir de son trou afin de commencer à s'intégrer. Je me demande si Piper
n'y est pas pour quelque chose. Cette dernière à dû lui faire comprendre que finalement cela ne servait à rien d'être ronchonne alors qu'au fond elle pourrait profiter du groupe et faire passer
le temps plus rapidement à sa façon. Orange is the New Black n'oublie pas pour autant Alex Vause, incarnée par Laura Prepon. Durant les deux épisodes nous allons
avoir droit à une scène de paix (j'ai trouvé ce moment assez mignon, peut être avec un potentiel retour du couple vedette du passé) et les flash-backs qui sont également là pour nous montrer à
quel point elles ont pu s'aimer par le passé. Je ne sais pas si cette trêve entre les deux pourra durer, et surtout si elles vont réellement avoir des interactions plus longues dans le futur,
mais je suis content. Etant donné que j'aime bien Laura Prepon, je ne suis pas contre ce petit développement.
Quelques scènes viennent pendant ce temps agrémenter ces deux épisodes de Orange is the New Black avec de l'humour (la battle de danse par exemple), et l'on n'oublie pas pour
autant la place de Red (j'aime toujours autant ce personnage). Maintenant, je me demande donc comment tout va évoluer, surtout avec le cliffangher de l'épisode 7 qui laisse à penser que Healy
pourrait maintenant avoir envie de mener la vie dure à Piper après avoir tout fait pour l'aider et lui faire comprendre que c'est à lui qu'elle devait demander des choses (et non pas à ses
collègues).
Note : 7/10 et 8/10. En bref, deux très bons épisodes encore une fois. On s'amuse, on est aussi touché et "Blood Donut" apparait comme l'un des meilleurs
épisodes de la saison jusque là.