Sacra di San Michele

Publié le 22 juillet 2013 par Lesbottieres

Edifiée sur la pointe du mont Pirchiriano à 962 mètres, elle domine la ville d’Avigliana dans le Piémont et se situe à l’embouchure de la vallée de Susa

 

Sa silhouette est d’ailleurs visible depuis cette ville.

Vous l’avez compris, nous sommes en Italie et nous allons découvrir l’abbaye de Saint-Michel (Sacra di San Michele), un des plus remarquable complexe architectural de style roman édifié géographiquement à mi-chemin entre le Mont Saint-Michel en France et le San Michele al Gargano à Puglia (Italie), autres sanctuaires célèbres consacrés à l’Archange.

 

 

La construction du monastère remonte à la fin du Xème siècle (983-987) et est réalisée au-dessus de trois petites chapelles déjà dédiées à St Michel. Il va être habité par des Bénédictins et deviendra quelques siècles plus tard un centre de pèlerinage. A partir du XIVème siècle, pour des raisons à la fois économiques et politiques, l’aura de l’abbaye décline à tel point qu’en 1622, le pape Gregoire XV décrète sa suppression. S’en suit alors pendant deux siècles pillages et incurie.

En 1836, le roi Carlo Alberto de Savoie demande à Antonio Rosmini, prêtre et philosophe, de s’établir dans le lieu avec sa congrégation religieuse. Ce fut le début de la renaissance du site qui devint propriété de l’Etat italien en 1866.

Aujourd’hui encore, ce sont ces religieux, les Pères Rosminiani, qui demeurent dans le monastère.

 

Quelques points remarquables de cet édifice :

Le grand escaliers des morts, lieu où reposent les moines et les bienfaiteurs de l’abbaye

La construction de l’église débuta en 1160 pour s’achever en 1230.  Elle subit de nombreuses transformations  au-cours des siècles, la dernière restauration remontant à 1937.

 

 

Au fond de la chapelle sont exposées des peintures sur bois (triptyques et retables) des XVIème et XVIIIème siècles absolument remarquables.

 

 

Les ruines du monastère édifié à partir du XIIème siècle et de la "torre della Bell’Alda"

 

Un site très fréquenté, accessible en voiture bien sûr mais également à pied par un petit chemin escarpé, et qui est devenu le symbole du Piémont.

 

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