Chaque été, je reprends de vieilles séries laissées de côté, ou encore des revisionnages. Et puis il y a aussi des découvertes que je n'avais jamais pris le temps de faire. C'est le cas de
Lipstick Jungle. Je n'avais pas pris le temps de découvrir cette série lors de ses débuts en 2007 en pleine grève des scénaristes, et puis du coup je l'avais complètement
oubliée. Jusqu'au jour où je tombe sur les DVD à un prix imbattable et je me suis donc laissé tenter. Puis les DVD en question ont pris la poussière, attendant d'être tout simplement vus.
Jusqu'au jour où un ami bienveillant m'a poussé à regarder cette série. Je dois vous avouer que j'étais plutôt confiant vis-à-vis du fait que j'allais aimer cette série, mais j'avais également
peur qu'elle ne tienne pas sur la longueur. Opération risquée et pourtant réussie. Cela fait maintenant quelques semaines que j'ai digéré cette série, et je n'avais pas encore pris le temps de
vous en parler (encore une erreur de ma part, j'oublie tout ces derniers temps). Cependant, c'est aussi vite vu que déballé car après 20 épisodes on remballe déjà…
Nico, Wendy et Victory règnent sur New York ! Nico est rédactrice en chef d'un des plus grands magazines de mode et rêve d'en devenir la présidente. Wendy est une des pontes d'un studio de
cinéma. Victory est une créatrice de mode à l'esprit très libéré, espérant un jour trouver l'homme idéal. Les trois amies font face ensemble aux grands défis de la vie, professionnels et
personnels...
Durant la première saison (7 épisodes), nous allons donc vivre au rythme de cette relation plutôt bien menée. Bien que son issue soit assez logique et surtout bien trop prévisible quand l'on
connait la condition de Charles, la série parvient malgré tout à faire couler la sueur au téléspectateur. J'avais toujours hâte d'enchainer un nouvel épisode. Je ne sais pas si j'aurais autant
aimé Lipstick Jungle si j'avais regardé la série quand elle avait été diffusée, à un rythme américain. Disons que vu d'une traite c'est tout de suite beaucoup plus efficace et
passionnant à la fois. On retrouve parfois derrière Lipstick Jungle un arrière goût de Sex and the City et la relation sulfureuse de Nico avec Kirb en est
presque une sorte de symbolique. D'ailleurs, ce que j'ai bien aimé dans cette histoire c'est la manière dont elle évolue au fil des épisodes. Passant d'un plan cul à une vraie histoire d'amour
non dissimulée (la saison 2 va même encore plus loin jusqu'à changer la donne).
Ensuite nous avons son mari, quelqu'un de très talentueux mais qui reste bien trop modeste pour l'avouer. Il va rapidement se rendre compte qu'il a tout ce qu'il faut pour réussir et se mettre à…
réussir. Durant la saison 2, Paul Blackthorne (que l'on voit actuellement dans le rôle du père de Laurel dans Arrow) va donc prendre un peu plus de place comme
tous les hommes de la série. Il faut dire qu'ils avaient plus d'épisodes à remplir et donc forcément plus d'intrigues à nous raconter. J'étais cependant un peu plus réservé quant à
Lindsay Price (une actrice poissarde mais que j'avais adoré dans Eastwick) dans le rôle de Victory Ford, une créatrice de mode en panne d'inspiration. En tout
cas, son histoire manquait parfois d'un petit truc qui rend le téléspectateur accro. Il faut bien avouer que de toute façon la star de Lipstick Jungle était Kim
Raver. Mais ce personnage va évoluer et prendre petit à petit de plus en plus de place dans la série. Pour mon plus grand plaisir puisque Victory est un bon personnage, solide et assez
bien développé sur la longueur (uniquement).
Ainsi, Lipstick Jungle n'est pas une série parfaite, mais elle manie trois intrigues, trois personnages différents, toutes les trois amies, pour le meilleur comme pour le pire.
C'est souvent déjà vu mais au fond il y a quelque chose de bien ficelé qui donne envie de voir la suite et encore la suite. Une fois les vingt épisodes engloutis (ce qui m'est arrivé en un
week-end seulement), on se demande pourquoi elle n'a pas eu une nouvelle chance. Je me souviens cependant des audiences désastreuses de la saison 2 de la série, tuée bien entendue par la grève
des scénaristes comme tout un tas d'autres choses.