[Mangas] #1 - Duds Hunt, Liar Game -2, Hikaru No Go -1, City Hall -1

Publié le 29 juillet 2013 par Haiyken @JALFDM
Nouvelle rubrique pour me permettre de parler des différents mangas que j'ai l'occasion de lire. Ce n'est pas toujours évident de faire un article pour chaque volume, certains n'étant pas forcément assez importants ou intéressants pour un billet spécifique. J'ai donc décidé de reprendre la méthode que j'avais mis en place pour les films et de l'adapter pour les mangas, et je pense que cela fonctionnera assez bien. Cette semaine ce sera un manga stand-alone, Duds Hunt, la suite de Liar Game avec le second volume et les premiers de Hikaru No Go et City Hall.

Duds Hunt (ダズハント), écrit et dessiné par Tetsuya Tsutsui.
Résumé : Un jeune commercial, ancien délinquant sorti d'une maison de redressement, supporte difficilement les pressions infligées par son supérieur. Pour se défouler, un de ses contacts sur le net lui conseil de participer à un jeu appelé Duds Hunt, dans lequel tous les coups sont permis.
Cela fait déjà de nombreuses années que je vois trainer Duds Hunt dans les librairies et je n'avais jamais osé l'acheter. J'ignore vraiment pourquoi. Peut être étais-je réticent à me lancer dans une nouvelle histoire à l'époque, mais je n'avais pas forcément du comprendre qu'en réalisé Duds Hunt était un one-shot, c'est à dire une histoire unique qui se termine à la fin du volume. Pas de suite, pas d'engagement pour encore 20 volumes, très bon choix donc.  Alors, Duds Hunt, qu'est-ce que c'est ? C'est une sorte de thriller d'action assez unique dans son genre. A vrai dire, jusqu'aux dernières pages le suspense reste entier et on ignore tout de ce qui se cache derrière ce étrange jeu, ce Duds Hunt où des mecs se tabassent entre eux pour de l'argent. Je n'ai pas vraiment envie de spoiler d'avantage, car le manga est vraiment un chef d’œuvre qui mérite d'être lu et découvert par soi-même.
  Côté dessin j'ai vraiment adoré. On est pas dans les encrages super sombres, des trames omniprésentes et les environnements très riches. Au contraire, l'auteur a un style crayonné vraiment très agréable, très vif et naturel. Cela donne vraiment un style particulier à l'histoire.
  Duds Hunt est probablement un des mangas que j'ai pris le plus de plaisir à lire depuis vraiment longtemps.

Liar Game -2 (ライアーゲーム, Raiā Gēmu), écrit et dessiné par Shinobu Kaitani.
Résumé : Kensaki Nao est une jeune étudiante sans problèmes. Un soir, elle découvre devant sa porte d'entrée, une valise de 10 millions de yens, ainsi qu'une invitation à un jeu : Liar Game. Le but de ce jeu est de voler cette même somme aux autres participants. A contrario, si elle se fait voler cette somme, elle devra 10 millions de yens... Honnête et crédule, elle se fait avoir facilement. Elle décide alors de faire appel a Akiyama Shinichi, un brillant escroc...
Deuxième volume de Liar Game en poche et une suite que j'attendais avec impatience. Là où le premier tome était une introduction assez simple du concept du Liar Game, c'est avec cette suite qu'on entre vraiment dans le vif du sujet.   J'ai trouvé ce tome passionnant. J'ai tourné les pages à une vitesse folle, dévorant l'histoire sans pouvoir m'arrêter. Je dois tirer mon chapeau à l'auteur pour parvenir à construire une intrigue aussi simple mais si prenante à la fois. Tout est basé sur la tension entre les personnages, l'attente entre les jeux et le mystère qui englobe le Liar Game. Au final, peu d'action, mais ce n'est pas ce que je recherche dans ce manga.  J'aime assez les différents personnages introduits. Pas mal de visages charismatiques même si il y a des grandes chances qu'au fil des volumes peu d'entre eux subsistent. Nao et Akiyama ne changent pas beaucoup par rapport au premier tome mais j'espère que ce sera le cas dans la suite.   Pour le moment, Liar Game répond entièrement à mes attentes et je n'ai qu'une hâte, c'est de lire la suite de l'histoire.

Hikaru No Go -1 (ヒカルの碁), écrit par Yumi Hotta et dessiné par Takeshi Obata.
Résumé : Le jeune Hikaru découvre un jour dans le grenier de son grand-père un goban (plateau de jeu de go). L'objet se révèle hanté par un fantôme nommé Saï, ancien professeur de go de l'empereur sous l'ère Heian. Saï se retrouve piégé dans l'esprit d'Hikaru et lui donne peu à peu le goût du go. Se laissant guider dans ses débuts par Saï, Hikaru rencontre et vainc Akira, un jeune prodige. Dès lors, les deux jeunes garçons ne vont cesser de progresser et de se poursuivre.
Cela fait plusieurs années que Hikaru No Go me fait de l’œil. Je sais relativement de quoi le manga parle, je n'ai tout simplement jamais eut l'occasion de le commencer. Ce manga est celui qui a réussi à faire revenir le jeu de Go à la mode. A vrai dire, je ne connaissais pas le jeu de Go avant que je rencontre ce manga, et même si à l'époque j'avais compris que c'était un jeu de plateau antique, j'ignorais tout de ses règles.  A vrai dire, c'est toujours le cas. Car même si ce premier volume nous permet de comprendre un peu l'origine du jeu, les règles restent relativement vagues. Ce n'est pas particulièrement une mauvaise chose, puisque comme Hikaru, le héros du manga, nous sommes de complets novices. Autant prendre les choses progressivement, puisque l'histoire s'étend sur une vingtaine de volumes.  J'ai trouvé ce premier tome assez classique, dans le sens où on retrouve les codes du manga, avec l'introduction du héros, l'arrivée de son "pouvoir" et le début d'une quête - ici devenir le meilleur joueur de Go. Rien de bien surprenant. Tout du moins, les personnages sont vraiment sympathiques, le mélange des époques a quelque chose d'attrayant et le jeu de Go lui même dégage quelque chose de vraiment passionnant. On a envie de comprendre comment jouer à ce jeu et on a envie de voir Saï se déchainer face à des adversaires de plus en plus puissant.  Un premier tome classique mais une belle mise en bouche pour une histoire qui me plait énormément. J'ai vraiment envie de connaître la suite, et il n'y a pas de doute qu'Hikaru No Go est en haut de la pile concernant mes futurs achats.

City Hall -1, écrit par Rémi Guérin et dessiné par Guillaume Lapeyre.
Résumé : Imaginez un monde où tout ce que vous écrivez prendrait vie... Imaginez maintenant qu’un individu ait décidé d’utiliser cette arme avec les plus sombres desseins… A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle, les forces de police de City Hall n’ont d’autre choix que de faire appel à deux des plus fines plumes de Londres : Jules Verne et Arthur Conan Doyle !
City Hall est un manfra, mot-valise utilisé pour parler des bande-dessinées françaises s'inspirant du format et style manga. A vrai dire, contrairement à certains manfras (quel drôle de mot...), City Hall est semblable en tout point à un manga japonais. Je dois reconnaître que le dessin est très bon, très fin et les personnages de manquent pas de charme.  C'est d'ailleurs le panel de personnages principaux qui laisse penser que cette histoire pourrait être japonaise. On connait leur amour pour l'Europe, principalement l'Angleterre et la France. Aussi, revisiter les personnages de Jules Verne et Arthur Conan Doyle dans une histoire d'action-aventure steampunk, c'était dans leurs cordes. Mais non, c'est un duo bien français aux ficèles de ce manga au concept étonnant. Le monde dans lequel évolue le fantastique duo est une uchronie où le papier a disparu, où l'écriture est interdite, car le moindre mot posé à l'écrit prend vie sous l'influence de celui qui tient la plume.   Je dois avouer que j'ai mis un moment avant de rentrer pleinement dans l'histoire. Pendant les cinquante premières pages il faut emmagasiner pas mal d'informations mais aussi se familiariser avec un monde complètement nouveau. Heureusement, l'action prend vite le dessus et c'est passionnant. La deuxième partie de l'histoire voit l'introduction de l'héroïne qui accompagnera notre duo en la personne de Amelia Earhart, l'aviatrice étant célèbre pour être la première femme à traverse l'océan Atlantique en avion. Une drôle d'équipe se forme. Il est clair que c'est un sacré mélange, mais qui a du coup beaucoup de potentiel, chaque personnage possédant des compétences réelles inspirées de la réalité et tout une flanquée de caractéristiques inventées pour l'occasion.  Je suis particulièrement fan du méchant, encore très mystérieux, mais qui est tellement bien mis en scène qu'il est probablement la raison principale pour laquelle j'ai envie de lire la suite. Ce premier volume de City Hall est une bonne introduction et un sacré début d'enquête. Je suis curieux de savoir la direction que prendra la suite de l'histoire.