Une lumière dans ma nuit, et dans celle de l’amoureux

Publié le 29 juillet 2013 par Pimprenelle2

Suis noctambule, insomniaque de la première heure, et de la deuxième voire de la troisième aussi. Mes nuits sont courtes et riches, d’enseignement, de découvertes et d’écriture aussi. Mes nuits je les partage, enfin certaines avec l’amoureux qui est un être normal lui, un qui s’endort à l’heure des brave, heureux propriétaire en devenir.

C’est l’homme que j’ai choisi, qui s’est imposé à moi sans me laisser le temps de lui poser la question fatale, "au fait t’es du soir ou du matin toi ?". Non, parce que l’on ne songe jamais suffisamment à ce genre de détail qui peut au final pourrir une vie. Enfin la sienne évidemment.

Il endure en silence, sans presque jamais râler ma créativité à retardement, les cliquetis de mes doigts, mes levées de corps intempestives, mon hyperactivité nocturne. Parfois il s’éveille, demande l’heure, s’inquiète de ne pas avoir entendu le réveil, je le rassure, lui conseille le d’endormissement, mens légèrement dur l’horaire.

Pourtant sachez que je me suis essayé aux somnifères, ai fait des réactions paradoxales, me suis transformée en spiderwoman chevauchant des éléphants roses ; j’ai testé l’auto-hypnose/persuasion/l’évaluation du cheptel ovin ; j’ai égrainé les chapelets/secondes/minutes/heures. J’ai tout essayé, croyez-moi, toute, y ai mis toute ma bonne volonté et ma mauvaise foi, mais Morphée insensible à mon charme, ne se décidé à me visiter qu’à la dernière extrémité.

Alors oui, on jour j’ai osé vanter la beauté de mes nuits, passant sous silence ma rageuse jalousie pour ceux qui dès prononcée la dernière sillage du rituel bonne nuit sombrent dans un sommeil de plomb que rien ne viendra perturber, rien, sauf moi peut-être, moi décidément il me faut le reconnaître pas toujours facile à vivre finalement.


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