Watch dogs le jeux le plus open world et le plus attendu

Publié le 16 juillet 2013 par Zinefalouti @faloutizine

Le pirate qui dévaste tous les systèmes de télécommunications à Chicago , c’est bien lui , le jeux Watch Dogs , incarne la ville intelligente bien connectée avec des réseaux de communication haut de gamme…………………….

Intitulé pendant longtemps « Nexus », correspondant à l’appellation du point entre deux connexions dans un réseau, Watch Dogs dévoile enfin aujourd’hui une partie de son immense contenu. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le résultat est bluffant. D’abord, c’est une claque au niveau esthétique : les personnages sont dotés d’un excellent look, les décors – particulièrement vivants – s’avèrent très détaillés, tandis que les animations apparaissent souples et ultra réalistes. De plus, quelques détails confortent l’impression que le joueur se retrouve bel et bien en présence d’un grand jeu, comme en témoigne l’étonnante dynamique du vent qui circule dans les rues, qui s’engouffre dans les immeubles, soulève les feuilles et la poussière… Mais bien sûr, une aventure solide repose avant tout sur une véritable histoire avec un début, un milieu et une fin unique (c’est en tout cas ce qu’ont précisé les développeurs). Et celle d‘Aiden Pearce, héros de Watch Dogs, semble assez passionnante. Légèrement inspiré visuellement du héros du film Sam Raimi, Darkman, Aiden est à la fois un hacker brillant et un escroc de première catégorie, dont le passé criminel a mené sa famille à la tragédie. Depuis, il est obsédé par la surveillance et la protection de sa famille qu’il épie d’ailleurs 24h / 24h. Malheureusement, ses erreurs passées le rattrapent et causent un nouveau drame, ce qui pousse Aiden à devenir malgré lui un « Vigilante Hero » qui décide de traquer les responsables de son malheur, tout en faisant justice lui-même au sein d’une ville de Chicago désormais sous la régence du système informatique CTOS (Central Operating System). Coincé entre la police, qui n’aime guère les justiciers indépendants, et les individus belliqueux cherchant à le détruire, Aiden devra utiliser ses talents informatiques et son hyper-connectivité pour parvenir au fin mot de l’histoire…

Vidéo de gameplay


 

Quatre axes de gameplay à utiliser en même temps : voilà ce qui constitue le fondement même du monde vaste et ouvert de Watch Dogs. D’abord, il y a l’exploration à pied qui permet de se balader en streaming et sans temps de chargement dans toute la ville de Chicago. Ensuite, la conduite et le tir : la première offre le pilotage de pas moins de 65 véhicules, tandis que le second permet d’accéder à une trentaine d’armes (parmi lesquelles shotgun, mitrailleuse,fusil sniper, lance-grenades…). De plus, le joueur peut recourir au système de Focus qui – en certaines circonstances – provoque le ralentissement de l’action, comme une sorte de bullet time, afin de mieux ajuster son tir entre autres. Enfin dernier axe, probablement le plus important : le piratage. Grâce à lui, Aiden est capable de rentrer dans n’importe quel système informatique et donc de contrôler ce que bon lui semble. Par exemple, il peut hacker les serrures électroniques des automobiles et ainsi s’en emparer facilement. D’ailleurs, au passage, le jeu contient un système de looting à travers lequel Aiden récupère de l’argent et des objets automatiquement (c’est le cas en entrant dans une voiture). A cela s’ajoute aussi une dose de crafting. Régulièrement, la ville propose des boutiques « Pawn Shop » dans lesquelles le héros est capable de vendre, échanger ou acheter des éléments et matériaux (informatiques, chimiques…) pour upgrader ses armes et créer lui-même son propre équipement.

Si l’écran semble quasiment vierge d’indications la plupart du temps, histoire de faciliter l’immersion dans l’aventure, une mini carte ainsi qu’une jauge appelée « Heat Meter » figurent tout de même en bas à droite. Cette dernière est capitale car elle représente la mémoire sur l’instant de l’action effectuée par le personnage (comme le fait de tirer sur quelqu’un, casser une voiture…). Grosso modo, il semble que plus vous effectuez des actions hors-la-loi en un temps très court, plus celles-ci se cumulent et font augmenter le « Heat Meter ». Ce dernier reste actif pendant un certain temps puis disparaît petit à petit dès que votre situation se calme et se normalise. De plus, à tout moment de la partie, le joueur peut faire apparaître une roue en surimpression sur l’écran qui correspond à un inventaire. Cette roue permet de sélectionner directement avec le joystick les armes ou les outils comme les IEV (Improvised Explosive Devices) ou les Attractors. Les premiers sont des mécanismes autocollants qui, une fois lancés dans l’environnement, permettent de pirater à distance n’importe quel système. Les seconds fonctionnent sur le même principe mais sont destinés à attirer l’attention des ennemis. Enfin, dernier élément de gameplay capital : le Grid. Il s’agit du système de piratage conçu par Aiden pour prendre possession de la ville à travers ses connexions informatiques. Plus Aiden étend son emprise et plus le Grid devient puissant. Concrètement, il apparaît dans le jeu en pressant sur un bouton et prend la forme d’un quadrillage / maillage connectique virtuel des lieux (plusieurs fils énergétiques reliés entre eux apparaissent en certains endroits). Ce qui permet au joueur de situer les points névralgiques des systèmes ou encore les points d’interactivité des environs. Bien vu…

Une grande liberté d’action car pas de script !

Lors de la présentation, les développeurs ont montré que dans le jeu, rien n’était scripté et que tout était systémique. C’est-à-dire que le joueur peut – à tout moment – décider de son action et faire n’importe quoi, comme il l’entend. Il est par exemple possible d’accomplir une mission en infiltration totale ou bien au contraire de casser la baraque et de tuer tout le monde violemment. Mais attention, vos actes ont une répercussion directe sur l’environnement et les agissements d’autrui, l’aventure incluant un système de Réputation. Par exemple, si Aiden tire délibérément sur un passant sans le blesser, celui-ci s’enfuit de peur, tout comme les gens alentour qui commencent à courir dans la direction opposée au héros. Le joueur peut alors s’apercevoir via un indicateur à l’écran que trois personnes sortent leurs téléphones portables et commencent à appeler la police. Aiden se précipite donc rapidement vers l’individu le plus proche afin de le mettre en joue avec son pistolet. Celui-ci lâche alors son portable et détale au galop. Le héros choisit ensuite de ne pas courir après les deux dernières personnes qui finissent de contacter les policiers. Evidemment, quelques secondes plus tard, des véhicules de police débarquent. Libre à vous alors de continuer le jeu comme vous voulez : fuir, vous rendre, vous cacher, tenter de tirer sur les policiers… A cas où vous choisissez de voler une voiture et de fuir à toute vitesse, une course-poursuite s’engage. Pour se débarrasser des policiers, de nombreuses solutions s’offrent à vous – à tout moment - au fil de votre parcours : tirer dans les pneus des voitures adverses, provoquer des accidents, filer dans des raccourcis ou même pirater les systèmes de sécurité routière qui peuvent déclencher, sous un tunnel, l’irruption soudaine de bornes métalliques contre lesquelles se fracassent les poursuivants. Mais ne croyez pas être sorti du pétrin pour autant ! Car après avoir perdu votre trace, la police dépêche un hélicoptère qui scrute à l’aide de son projecteur le moindre recoin. Cette sensation de se retrouver propulsé d’un instant à l’autre dans un blockbuster hollywoodien très dynamique est une vraie volonté des développeurs désireux que le joueur ait la sensation de créer lui-même son propre film d’action. Ils précisent d’ailleurs qu’une séquence de course-poursuite avec la police peut durer parfois jusqu’à 45 minutes !