Sur Facebook, la chasse aux données personnelles est ouverte !

Publié le 30 juillet 2013 par Iprotego @iProtego

Cette semaine le web n’avait qu’un seul mot à la bouche : Facebook. Facebook lance son Graph Search, Facebook cartonne sur mobile, Facebook ajoute toujours plus de pub sur sa plateforme… Un point s’impose pour comprendre les évolutions du grand F bleu et les motivations de son papa, Mark Zuckerberg.

Facebook like vos données personnelles

Cela ne vous a sans doute pas échappé, Facebook a lancé son nouvel outil Graph Search en ce début du mois de juillet. Ce tout nouveau système de recherche permet à n’importe quel utilisateur de vous retrouver grâce aux données personnelles rendues publiques sur votre profil.

Alors là on se dit cool, c’est un bon moyen de trouver des amis qui ont de vrais points communs avec moi, qui aiment les mêmes choses. Oui mais non… C’est surtout un outil intrusif qui dévoile une bonne partie de votre vie privée si vous ne paramétrez pas correctement votre profil. Autrement dit, tout vos likes, photos, orientations religieuses ou sexuelles visibles permettent de vous retrouver sur Facebook. Et on ne vous parle même pas des recherches « douteuses » que les gens vont pouvoir faire. C’est déjà moins sympa non ? Si en plus les paramètres de confidentialité ne cessent de changer (ce qui est la cas), on se retrouve rapidement mis à nu sur Facebook à la merci de n’importe qui. Le Nouvel Observateur résume bien la situation : « Avec Graph Search, vous pouvez aussi bien être le chasseur que le chassé ». De nombreux tuto existent sur le web pour protéger votre vie privée sur Facebook, on vous conseille vivement de les lire et de faire les modifications qui s’imposent.

Et pour ceux qui n’auraient toujours pas compris en quoi consistait le Graph Search, une petite vidéo du journal Le Monde devrait vous remettre les pendules à l’heure.

Sinon côté actu, Facebook devrait annoncer dans quelques mois la mise en place d’un nouvel outil qui interprétera les retours négatifs sur certains contenus. En gros, quand vous rendrez un contenu privé sur votre mur, Facebook interprétera cela comme un « dislike » qui permettra de classer les contenus en deux catégories : dérangeants ou inintéressant.

La publicité c’est la santé, être sur Facebook c’est la préserver

On le sait tous, le nerf de la guerre pour Facebook c’est la pub. Et le déploiement des bannières publicitaires ne cesse d’augmenter, ce qui n’a pas l’air de déranger les facebookiens à l’exception peut-être de Biz Stone, co-fondateur de Twitter qui, dans sa grande bonté, offre des conseils marketing à Mark Zuckerberg. Pour lui l’idée est simple : prévoir des comptes premium payants pour les utilisateurs qui souhaitent utiliser Facebook sans pub.

Voici le tweet en question traduit par Gizmodo :

« Maintenant que j’utilise Facebook et tant que j’y pense, j’ai une idée pour eux. Ils devraient proposer un compte premium. Pour 10 $ par mois, ceux qui aiment vraiment Facebook (et qui peuvent se le permettre) n’auraient plus de publicités. Et peut-être même de nouvelles fonctionnalités aussi. Si seulement 10 % des utilisateurs y souscrivaient, ça ferait un revenu mensuel d’un milliard de dollars. Plutôt sympa ! »

Sauf que Mark Zuckerberg a juré contre vents et marées que Facebook resterait gratuit. Mais merci pour le conseil Biz…

Parlons bien, parlons argent

Il faut croire que malgré la recrudescence de la publicité sur le réseau social, Facebook a le vent en poupe puisque Mark Zuckerberg a annoncé une hausse de 53 % du CA de la firme pour le deuxième trimestre 2013. Plus donc que ce qui était prévu et nettement mieux que les autres géants du web qui eux, voient leurs bénéfices diminuer. Un CA à la hausse donc que Facebook doit notamment à ces applications pour smartphones et tablettes qui représentent à elles-seules 41 % du chiffre annuel de la firme. Des bénéfices qui augmentent, un marché des mobiles en passe d’être conquis, Mark Zuckerberg avoue même que Facebook a « complètement pénétré le segment des adolescents depuis un moment déjà ».

R.A.S. donc sur le vaisseau Facebook…