Un texte qui a reçu le prix du festival du premier roman de Chambéry et le prix méditerranée des lycéens en 2012. Personnellement, j’avoue que n’ai pas été emballé. C’est une jolie réflexion sur l’identité et le déracinement mais je suis resté à l’écart du destin de cette jeune femme qui se raconte à la première personne. Aucune empathie, un regard distancié et presque indifférent sur son parcours que j’ai du mal à m’expliquer. Je crois que c’est à cause de l’écriture que j’ai trouvé plate, très scolaire. Et si l’ensemble se veut touchant, c’est quand même plutôt convenu. Bref je ne vais pas m’attarder, ça a été pour moi une déception même si comprends qu’il ait pu plaire à un public de lycéens (je veux dire par là que quand j’étais au lycée, c’est tout à fait le genre de lecture « facile » qui m’aurait séduit).
Le pianiste afghan de Chabname Zariâb. L’aube, 2012. 184 pages. 7,40 €.