Graceland // Saison 1. Episode 8. Bagman.
Malgré ses problèmes de rythme par moment, Graceland se rapproche de plus en plus à mes yeux de The Shield. Je trouve qu'il y a énormément de l'ancienne série de
FX Network mais en beaucoup plus édulcoré bien entendu. Car oui, Graceland ne cherche pas nécessairement à aller trop loin mais suffisamment pour tenir le
téléspectateur en haleine. Je trouve que les personnages sont tous plus ou moins sympathiques et parviennent à nous offrir ce que l'on est en droit d'attendre de leur part. La comparaison avec
The Shield j'ai réellement pu la voir dans cet épisode alors que l'on découvre que Briggs est Odin, le distributeur. C'est absolument fabuleux dans le sens où Graceland gagne
alors tout de suite mon respect pour m'avoir berné mais en plus de ça, l'ambiance de la fin de cet épisode, où tout s'enchaîne, m'a beaucoup plu. Je ne sais pas ce que "Bagman" a encore en
réserve pour moi mais ce qui est certain c'est que des personnages vont rapidement perdre la vie si les choses continuent dans ce sens.
J'ai bien aimé Mike dans cet épisode alors que généralement c'est le bas du tableau pour moi depuis que Graceland ne sait plus trop quoi faire de lui et de ses abdos. Disons que
le personnage va enfin se poser des questions pertinentes sur sa place au sein de Graceland. Cet univers qu'il décrit comme plein de mensonges et de gens faux avec qui il ne peut pas avoir de
lien m'a plu. C'est aussi une vraie remise en question de la série et de son sujet. Il est vrai que tout le monde n'est pas sincère (Briggs le premier). Mais les révélations qui s'abbattent sur
cet épisode permettent aussi de changer Graceland de direction et ce dans un sens plus jouissif. L'épisode précédent faisait des erreurs, celui-ci les rattrape en partie. Mais ce
n'est pas tout car Graceland cherche à réellement plonger Mike dans le désespoir alors qu'il assiste impuissant à la torture d'un homme. Graceland n'a pas peur de montrer un peu
de violence à l'écran et le fait que la série ait justement ce cran là change de ce que l'on a l'habitude de voir.
Note : 6.5/10. En bref, avec une belle surprise à la fin, Graceland est sur la pente ascendante. De plus, Mike se pose des questions (et elles sont bonnes en
plus).