Le moral des Français dans les chaussettes

Publié le 29 avril 2008 par Oldchaps
Les Français de tout bord souffrent premièrement à cause d'un pouvoir d'achat en baisse et d'un discours présidentiel à ce sujet à l'encéphalogramme plat depuis le début décembre mais ils souffrent aussi moralement. Autant les opposants au présidents se sont fait à cette réalité: ils doivent encore attendre quatre années pour obtenir une autre politique; autant la désillusion à droite est immense car les espoirs importants de cet électorat portés par Nicolas Sarkozy lors de sa campagne en 2007 se sont effondrés depuis ces derniers mois.

Les Français ont donc la gueule de bois ...et ils le disent, leur moral est donc tombé ce mois-ci au plus bas niveau de l'indicateur INSEE depuis 20 ans, après avoir battu ce record au mois de janvier, février et mars - télescopages des signaux négatifs, l'économie Française ralentit juste après ce sondage catastrophique de Nicolas Sarkozy qui n'est plus soutenu maintenant que par 36 % des français.

Alors, on le sait les mauvaises réformes vont continuer, elles sont réalisées par un mauvais gouvernement qui n'a plus la légitimité de les réaliser mais qui se drappe des chiffres de l'éléction présidentielle pour mieux cacher ceux des éléctions municipales.

La casse sociale va donc continuer sans personne à la barre, nous savons maintenant que nous avons un président incompétent, dont le seul ressort est le volontarisme...passé de mode lorsque les conditions économiques ne le permettent plus. Ce président est instable comme à son habitude, il était parti remonté en Tunisie, et il était dit qu'il dirait en public à ben Ali ses quatre vérités. Bref la délégation est partie gonflée à bloc à Tunis, Rama Yade sous le bras, il faut croire que la baudruche s'est dégonflée toute seule à la vue des contrats et des petits fours avalés.

Dans le pays qui ne laisse pas rentrer la Fédération internationale des droits de l'homme, le président a finalement salué l'engagement de la Tunisie dans "la promotion des droits universels et des libertés fondamentales". Le grand écart du président entre ses intentions initiales et la réalité a aussitôt été relevé par RSF qui n'a pas noté d'améliorations significatives en Tunisie, RSF a donc déclaré que ces propos sont inadmissibles.