Guerlain et la légende du Taj Mahal transcendent SHALIMAR

Publié le 28 août 2013 par Pascal Iakovou @luxsure

Lundi dernier, nous découvrions pour vous la nouvelle campagne publicitaire de Shalimar réalisée par le talentueux Bruno Aveillan. Cette soirée allait s’avérer emprunte d’un magie particulière.

L’histoire :
Pour avoir moi même visiter le Taj Mahal, merveille parmi les merveilles du monde, je ne pouvais qu’être sensible à la belle histoire que nous raconte Guerlain avec Shalimar : l’histoire revisitée de l’amour infini entre Shah Jahan et Mumtaz Mahal.
Il était une fois, en Inde, une histoire d’amour entre un empereur moghol et son épouse adorée. Au 17ème siècle, les troubadours immortalisaient sur leurs sitars les amours du Shah Jahan et de Mumtaz Mahal. Une histoire vraie, devenue légende, exaltée et magnifiée.
Cet empereur, tout-puissant, cultivait dans le secret de son coeur une passion indicible pour sa divine épouse. Afin de protéger leur amour, Mumtaz résidait dans un palais, loin du tumulte et du chaos du monde, cerné par des jardins magnifiques appelés Shalimar.
Pour la rejoindre, Shah Jahan devait traverser des steppes arides entourées de montagnes bleues. Quand il fermait les yeux, il l’imaginait se préparer telle une odalisque. lI devinait les tapis de soie précieux, les coussins de brocart, ses servantes jetant des brassées de fleurs dans son bain. Il voyait ses cheveux d’or, pouvait caresser délicatement le grain de sa peau et sentir son parfum. Des images d’Elle surgissaient. Un sein. Une cheville. La nuque. Plus rien que le lobe de l’oreille, l’épaule, sa bouche toujours. Plus vite, plus vite, la retrouver.
Soudain des conques mugirent dans l’air vibrant, réduisant au silence le cri aigu des paons, il atteignait le but de son périple… les Jardins de Shalimar.
C’est alors qu’il l’aperçut, déesse parmi les déesses au milieu des flamboyants.
Il entendait le cliquetis de ses bracelets. Son sari brodé d’or bruissait sur sa silhouette fine et souple. Enfin, il vit son visage et, comme si tant de beauté et d’émotion le terrassaient, baissa les paupières. Elle se tenait devant lui, sans parler. Il prit tout son temps pour détailler, savourer le collier orné de perles long, et, loin dans le creux des seins, deviner le secret de son sillage voluptueux. Cet amour qu’ils vivaient comme une fête perpétuelle les plongeait dans un ailleurs où seul comptait l’instant. Cet instant amoureux que Shah Jahan voulait immortaliser…
Il l’entraîna vers les rives du lac.
Pas une aigrette en vol, pas un mouvement dans l’eau quand elle monta à bord d’une légère embarcation à fond plat. L’univers entier semblait retenir son souffle, quand, devant leurs yeux, l’eau s’écarta et quatre pointes percèrent la surface. Elles montèrent lentement vers le ciel, laissant apparaître quatre coupoles de marbre blanc juchées sur des minarets ruisselants d’eau cristalline qui encadraient un gigantesque dôme de marbre immaculé. Des façades ajourées comme brodées dans la pierre, des galeries aux arcades élégantes, des portes, des balustrades incrustées de pierres semi-précieuses… Un palais entier jaillit des eaux. Un présent extraordinaire. Le Taj Mahal se moquera du Temps et deviendra une « merveille » admirée par le monde entier.
Une histoire magnifique racontée par ce film mêlant légende et culture publicitaire











SHALIMAR, LE PREMIER PARFUM ORIENTAL AU MONDE

LE RÉALISATEUR
Bruno Aveillan, né à Toulouse, est considéré comme l’un des plus grands réalisateurs de films publicitaires en France. Sa formation de peintre et son exigence esthétique s’expriment à travers des spots d’une extrême sophistication visuelle. Dès 1998, « La Foule pour Perrier » est élu « Film préféré des Français » par un sondage IPSOS. En 2001, il rejoint Martin Scorcese, Wong Kar-Wai et Oliver Stone dans la réalisation de spots « Orange ». En 2008, Louis Vuitton fait appel à lui pour le premier film publicitaire de son histoire, « Where will life take you », qui remporte de nombreux prix internationaux. Également photographe, Bruno
Aveillan a présenté sa quatrième exposition à Milan et Paris en 2012, et vient de publier son troisième livre de photos. Son exigence bien connue a su magnifié ce film splendide.


LE TOURNAGE
Le tournage du conte de Shalimar a amené une équipe de plus de cent personnes à sillonner l’Inde : Jaïpur pour son fort de Jaigarth et Mawta Lake, Udaïpur pour Badi Lake, ses montagnes et une réserve de poussière de marbre blanc donnant l’illusion de la neige, l’Himalaya pour ses sources pures où 6000 litres d’eau ont été prélevées et portées à dos d’éléphant… Et bien sûr, le Taj Mahal à Agra.
La caméra Phantom utilisée par Bruno Aveillan permet de capturer des plans d’une précision et d’une beauté spectaculaires, comme celui du cheval galopant. De plus, le réalisateur tourne uniquement en 35 mm, technique désormais abandonnée par les longs-métrages, pour la beauté de l’image, sa transparence et son grain très particulier. Ce type de prise de vue est au service de la sensibilité dont le travail de Bruno Aveillan fait preuve lorsqu’il crée l’image.

L’AMBASSADRICE
Natalia Vodianova, qui incarne Shalimar depuis 2008, prête tout naturellement sa beauté rayonnante à Mumtaz Mahal dans ce nouveau film. Un choix qui peut paraître surprenant mais qui s’avère payant tant le mannequin devenue actrice il y a peu est expressive. Nous avons pu nous entretenir avec elle lors de cette projection.



LA CRÉATRICE DES COSTUMES
Ceux qui lisent régulièrement notre site savent l’affection que nous portons à la créatrice chinoise Yiqing Yin à l’origine des costumes somptueux du film.
La robe portée par Natalia est ornée de broderies de dentelles de la maison Sophie Hallette et de perles. La robe est construite de façon à donner l’impression
que les broderies ont cristallisé sur le corps. La parure de corps et de tête, « Taj », est une seconde peau précieuse couvrant délicatement le corps de bijoux
en cristaux.



LE COMPOSITEUR
Hans Zimmer, né le 12 septembre 1957 à Francfort en Allemagne, est considéré comme l’un des plus grands compositeurs contemporains de musiques de films.
Parmi ses plus grands succès on retient la bande originale de « Gladiator » de Ridley Scott, ou encore sa composition pour le film d’animation « Le Roi Lion » de
Roger Allers et Rob Minkoff, pour lequel il remporte son premier Oscar, mais aussi un Golden Globe et un Grammy Award. Il est aussi à l’origine de la musique du
film « Shalimar », sorti en 2013.